Cyberattaque : les hôpitaux britannique en grande partie à nouveau opérationnel

La plupart des ordinateurs du service public de santé britannique (NHS) refonctionnent à nouveau normalement, après avoir été infectés par le logiciel de rançon malveillant, surnommé "Wannacry". Dans la majorité des 48 hôpitaux et institutions touchés, les choses ont repris leur cours normal, a ainsi indiqué samedi le ministre des Affaires Etrangères, Amber Rudd.

Cette attaque informatique a bloqué pendant de longues heures les ordinateurs de nombreux hôpitaux britanniques. Elle a par ailleurs sérieusement désorganisé des dizaines d'hôpitaux, contraints d'annuler certains actes médicaux et de renvoyer des ambulances vers d'autres établissements. Les médecins n'avaient par exemple plus accès à la banque de données de leurs patients et ont dû gérer leurs soins avec leur smartphone ou en recourant à l'ancienne méthode du bloc-notes et du crayon.

Sur un total de 248 établissements hospitaliers en Grande-Bretagne, 48 ont été touchés. Cinq d'entre eux étaient toujours impactés samedi soir. Pour les autres, s'ils sont à nouveau globalement opérationnels, il faudra toutefois encore du temps avant que l'impact ne soit complètement résorbé. Aussi, des patients nécessitant des soins urgents devraient être pris en charge rapidement. Par contre, les consultations ou contrôles de routine prévus lundi pourraient être reportés à une date ultérieure, a notamment fait savoir l'United Lincolnshire Hospital.

De nombreuses entreprises dans une centaine de pays ont été la cible de ce logiciel malveillant. Outre les hôpitaux britanniques, l'entreprise de téléphonie espagnole Telefonica, le constructeur automobile français Renault, la société américaine de livraison de colis Fedex, le ministère russe de l'Intérieur ou la société des chemins de fer allemands Deutsche Bahn ont été touchés par cette cyberattaque.

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