«E-santé: poursuivre le développement wallon!» (J.C. Marcourt)

En ces heures chahutées politiquement en Région wallonne, le ministre de l'Economie pour quelques jours encore ou plus, ne cache pas sa volonté de poursuivre les transformations en profondeur: «On est coupé dans notre élan par des manoeuvres politiques du président du CDH.... alors que nous décloisonnions le secteur. En santé et en e-santé, de nombreuses start-up voient le jour.  J'ai toujours défendu les entreprises mais pas les actionnaires, même les américains veulent venir chez nous. Je suis profondément socialiste mais je défends la recherche et ceux qui entreprennent», explique Jean-Claude Marcourt.

Il fait référence notamment à la société américaine Eon Reality, reconnue mondialement pour ses logiciels de réalité virtuelle, ses systèmes immersifs 3D et les applications serious games,  qui a choisi d’implanter à Liège,  son nouveau Centre de Réalité Virtuelle. Pour lui, le Well est un outil moderne aussi: «Notre façon de travailler est différente de Bruxelles et de la Flandre mais ce Living Lab dédié à l’e-santé fonctionne tellement bien qu’il devient la première spin-off de WSL.»

Des projets que ses détracteurs trouvent parfois trop proches de l'hôpital universitaires de Liège: «Avant tout, il s'agit du seul hôpital universitaire wallon. Mais ma vision est avant tout globale et il ne faut pas oublier que la protonthérapie ira à Charleroi. D'autres start-up sont basées à Gosselies et à Mons. L'e-Santé ne s'est jamais aussi bien portée en Wallonie.»

Pour lui, ce succès repose aussi sur les outils financiers: «Ils sont très attentifs au soutien qu'ils peuvent apporter au développement de ces nouvelles PME ou start-up que ce soit dans le financement de la recherche, l'aide à la mise en bourse... Le secteur du numérique est un véritable moteur et amplificateur de développement économique. C'est un travail de tous les jours, le financement de projets de recherche dans le secteur du numérique, dont le big data.»

Selon lui, plusieurs sociétés wallonnes ont sollicité, en 2017, des demandes de financements importants pour des projets relatifs à l'intelligence artificielle dans les domaines de la médecine personnalisée, de la maintenance prédictive et de la planification optimisée de production.

Enfin, lorsqu'on l'interroge sur l'avenir du réseau santé wallon dans le paysage médical numérique en transformation, il n'élude pas la question: «Il n'a jamais été dans mon scoop de responsabilité de ministre.» Il n'exclut pas d'inévitables évolutions s'il revenait aux affaires...

Lire aussi: Flandre-Wallonie: deux dynamiques différentes en e-santé

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