SSMG: Thomas Orban prend les rênes

Depuis ce week-end, la SSMG possède un nouveau président, désigné pour quatre ans. Il s’agit du MG bruxellois Thomas Orban, membre de longue date de l’état-major. Pas de rupture dans la politique-maison, annonce-t-il. Mais il aimerait intensifier les actions de soutien aux MG. Une informatique efficiente, la gestion des patients complexes ou encore l’installation idéale, sont citées parmi les axes de travail. 

«On va s’employer à anticiper et accompagner les mutations qui se profilent dans la façon d’exercer», indique Thomas Orban, qui succède au Dr Lefebvre, le président sortant. Et d’illustrer en parlant de la progression de diverses formes de pratique collective, mono- ou pluridisciplinaire – «réseaux, ‘pôles de santé’ comme en France…, avec répertoire de toutes les ressources locales en matière de soins, voire mutualisation de moyens».

La SSMG s’investira également sur une série d’enjeux d’avenir identifiés, tant organisationnels que scientifiques: une informatique efficiente, les personnes âgées et le maintien à domicile, la surmédicalisation, la complexité, l’hospitalisation à domicile («dans laquelle les MG n’ont actuellement pas grand-chose à dire...», glisse le Dr Orban) et l’installation idéale.

Le nouveau président cite également, dans ses priorités, la multiplication «d’initiatives de soutien» aux membres de la SSMG, «pour faciliter concrètement l’exercice de leur métier». Il dit également vouloir développer des «actions qui confortent le rôle sociétal du médecin de famille et sa place sur l’échiquier des soins de santé». Et au croisement de ces deux visées, il place l’inauguration, dans le futur, de formations pluridisciplinaires.

La formation, justement, demeure la mission première de la SSMG, qui vient encore d’étoffer son catalogue d’un module «échographie en médecine générale» dont les premières dates ont vite été sold out. Mais Thomas Orban aimerait aussi, à côté de cette diffusion de savoir, intensifier la recherche en médecine générale. La formule reste à créer mais il se plaît à imaginer, par exemple, qu’un assistant puisse partager son temps entre le cabinet de son maître de stage et une activité de recherche dans le giron du département Recherche & Evaluation de la SSMG.

L’attention portée aux assistants et jeunes MG s’est traduite par la création, il y a 10 ans déjà, de la SSM-J, la branche «jeunes» de la SSMG – précisément sous l’impulsion de Thomas Orban et de Thierry Van der Schueren, secrétaire général. A l’heure où syndicats et cercles éprouvent des difficultés à attirer du sang frais, la SSM-J a contribué à l’arrimage des jeunes générations à la SSMG: après y être passés, les jeunes confrères s’investissent dans la Société, par exemple en entrant dans l’une ou l’autre cellule spécifique en fonction de leur domaine de prédilection. «On a pas mal de jeunes dans les cellules échographie, e-santé, prévention quaternaire, sexualité… Avoir de nouveaux éléments reste un souci permanent, mais à la SSMG, le renouvellement n’est plus un problème aigu.»

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Retrouvez une interview du Dr Orban dans une prochaine édition de Medi-Sphere.

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