Wallonie : 4 projets e-santé portés, aussi, par des médecins

Pour le WeLL (Wallonia eHealth Living Lab), l'un des défis est sans conteste de sensibiliser les médecins et les professionnels de santé à la démarche d'entreprendre dans ce secteur : « Nous avons suivant les projets des médecins entrepreneurs ou d'autres professionnels de santé très intéressés mais de nombreux projets en matière de santé sont aussi portés par des ingénieurs ou d'autres intervenants qui font évoluer le processus», explique Lara Vigneron, PhD,  Coordinatrice WeLL. «Cela n'empêche pas lors des tables de discussions ou des ateliers de préparation des projets d'avoir des acteurs de la santé ou des médecins qui apportent leur compétence pour les spécificités médicales du processus.»

Parmi les projets portés par des médecins, le projet «Easy-P» dans lequel le Dr François Jouret du CHU de Liège est très impliqué est un bon exemple. Le projet Easy-P vise à développer un dispositif médical facilitant la mesure du volume urinaire de 24 heures. Ce type de projet montre que la médecine d’aujourd’hui tend vers une démarche de plus en plus participative, dans laquelle le patient est acteur de sa prise en charge préventive et thérapeutique. Permettre une mesure simplifiée de la diurèse quotidienne s’inscrit dans cette perspective de médecine participative.

Pour les médecins spécialistes, d'autres projets peuvent servir de pistes de réflexion s'ils possèdent des idées dans d'autres domaines et qu’ils hésitent à les mettre en pratique.

En voici trois autres: le projet de service de telemonitoring d'axa-assistance où interviennent les Dr Pierre Troisfontaines (CHR Liège) et D’Orio (CHU Liège) en cardiologie (une application mobile, des objets connectés et une plateforme médicale pour un suivi de patients souffrant de maladie chronique), un autre projet en Oncologie, comunicare, pour améliorer la communication patients-soignants dans le cadre de maladies chroniques ou encore un projet de gynécologie, Happy Mum, qui vise à évaluer dans quelle mesure les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) pourraient aider les femmes après un accouchement, notamment après un baby blues.

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