565 étudiants seulement en première année de médecine

Seuls 696 candidats sur les 3.473 inscrits à l'examen d'entrée en médecine et en dentisterie, le 8 septembre dernier, ont réussi l'épreuve. Il ne reste toutefois que 565 lauréats inscrits en première année de médecine, or le quota prévu pour 2023 en suppose 607, rapporte Le Soir mardi.

L'UCL décroche plus de 200 lauréats, soit plus du triple que sa rivale ULB, qui fait même moins bien que l'UMons. En outre, le chiffre global de 647 candidats médecins ne signifie pas qu'ils se sont tous inscrits en première année, puisque certains d'entre eux, qualifiés de 'reçus-collés' avaient réussi les 45 unités de crédits qui leur ont permis d'accéder directement à la deuxième bac. 82 lauréats sont dans cette situation.

Il ne reste donc que 565 lauréats inscrits en première année de médecine. Un nombre qui pourrait ne pas être suffisant pour assurer le maintien d'une médecine de qualité, alors que le quota 2023, dont dépendent ces étudiants, prévoyait 607 médecins pour cette cohorte. Or il faut tenir compte des déménagements, réorientations, échecs en cours de chemin pour au moins 15% d'entre eux.

En 2023, il pourrait donc manquer au moins cent futurs médecins pour atteindre le quota minimum de médecins susceptibles de remplacer tous les praticiens qui partent à la retraite.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.

Derniers commentaires

  • Laurent JUMET

    11 octobre 2017

    Quelle chance pour les étudiants en médecine, de ne plus connaître la pléthore que nous avons connue: le plus grand amphi faisait 500 places et nous étions 700... Et pour les labos et cliniques, c'était une galère. Tandis que les ingénieurs civils ont toujours eu un examen d'entrée auquel ils se préparaient, et l'ayant réussi, il faisaient des études dans une atmosphère amicale et non pas clanique comme les médecins.