A partir du 25/01, seules 54.300 doses de vaccin pourront être utilisées chaque semaine

A partir de la semaine prochaine, le nombre de premières doses de vaccin Pfizer administrées sur une semaine sera de 54.300 en Belgique, annonce samedi la taskforce vaccination. Ce nombre est déjà réparti entre les trois Régions et la Communauté germanophone. Il ne concerne que le vaccin Pfizer, une modélisation des administrations possibles des vaccins Moderna, et plus tard AstraZeneca, sera peut-être effectuée par la suite, précise-t-on.

Cette limitation est nécessaire pour garantir l'administration des deuxièmes doses, compte tenu de la diminution des quantités livrées par Pfizer dernièrement, précise la taskforce. Le calcul actuel, qui sera peut-être réac tualisé au vu de l'incertitude sur le calendrier des livraisons, est prévu jusqu'à la fin du mois de mars.

Le nombre de premières injections sur base hebdomadaire devrait être de 33.500 en Flandre, 15.500 en Wallonie, 5.000 à Bruxelles et 400 en Communauté germanophone.

En outre, "en vertu du principe de précaution, un stock stratégique limité est constitué", indique encore la taskforce. "Le nombre de doses de ce stock est à peu près équivalent au nombre de secondes doses nécessaires pour une semaine."

La possibilité d'allonger la durée entre deux injections du vaccin Pfizer (actuellement 21 jours entre les deux doses) est sur la table des entités fédérées, puisqu'elle est permise en de rares circonstances par l'Organisation mondiale de la Santé, "mais cela ne faciliterait en rien la logistique", préviennent les experts.

Le calendrier de la campagne de vaccination, selon lequel toutes les phases auront été entamées au premier semestre 2021, est maintenu pour l'instant, rassure la taskforce.

Côté testing, le microbiologiste Herman Goossens a précisé samedi qu'un montant de 5 millions d'euros avait été réservé par les autorités pour permettre un séquençage génomique plus systématique des tests PCR. Sous la houlette du microbiologiste Emmanuel André (KU Leuven), 1.000 tests PCR seront ainsi séquencés chaque semaine, pour une surveillance de base ou dans le cas de clusters. A titre d'exemple, la France en séquence 700 sur la même durée, a-t-il précisé.

Selon M. Goossens, les mesures annoncées vendredi/hier pour les voyageurs entrant dans notre pays en provenance du Royaume-Uni, d'Afrique du sud ou d'Amérique latine devraient être étendues à d'autres pays et zones géographiques. D'autres pays et zones géographiques qui ont des contacts avec la Belgique connaissent eux aussi les variants plus contagieux - et parfois plus difficilement identifiables - et une quarantaine obligatoire de 10 jours permettrait une meilleure barrière contre ces mutations.

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