Appel d'un large front pour le sport sur ordonnance

«Prescrire la pratique d'une activité physique: un enjeu de santé publique», tel est le titre d'une carte blanche signée jeudi dans La Libre par un front politique, mutualiste ou encore académique. Deux tiers des Belges ne se bougent pas assez et les médecins ont un rôle important à jouer.

Les effets bénéfiques de l'activité physique sur la santé ne sont plus à démontrer, que ce soit pour la prévention des maladies ou leur traitement. S'il existe de nombreuses initiatives assurant sa promotion, celles-ci se heurtent pourtant à un frein majeur: le patient lui-même, qu'il convient de sortir d'un mode de vie sédentaire.

En tant qu'autorité reconnue par le patient, le médecin peut convaincre celui-ci de pratiquer une activité physique. Une recommandation orale est judicieuse, mais souvent insuffisante pour l'amener à bouger et à pratiquer dans la durée une activité physique adaptée à son profil.

D'où un appel à passer par une ordonnance. Cette pratique reste marginale en Belgique, qui en est encore à la phase d'expériences pilotes. La question du financement reste ouverte également.

Dans son appel, le collectif plaide pour que les prochains gouvernements inscrivent à leur programme la pratique régulière d'une activité physique comme enjeu de santé publique.

Parmi les signataires, des personnalités politiques PS, MR, Écolo, CDH et Défi; des responsables des mutualités chrétiennes, socialistes et libres; le président du Conseil supérieur de la santé; des académiques; des médecins; des professionnels de l'activité physique adaptée (APA) et des associations de malades chroniques.

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