Comment devenir le prochain médecin-directeur général de l’Inami ?

L’Inami cherche à pourvoir (entre autres) le poste de médecin-directeur général du Service d’évaluation et de contrôle médicaux, le SECM, parfois surnommé « le gendarme de l’Inami ». Son fonctionnaire dirigeant, le Dr Bernard Hepp, est parti à la retraite à l’automne 2017. Une nouvelle procédure de recrutement est pendante, avec prière aux médecins intéressés de se manifester d’ici la mi-septembre. Avis aux amateurs.

Ou plutôt, non, justement : amateurs s’abstenir ! L’annonce qui trône en homepage de l’Inami depuis bientôt un mois - assez lyrique par rapport au registre administrativo-juridique habituel de l’institution - précise bien que « Pas de faux-semblant : il s’agit bel et bien d’un poste à haute responsabilité avec un impact sociétal important “. Mais prendre la tête du service qui veille à l’utilisation optimale du budget et de la qualité des soins “réservera probablement quelques palpitations gratifiantes [au lauréat]”.

Le Selor détaille les conditions de participation : être porteur d’un diplôme de docteur en médecine et posséder une expérience de management d’au moins 6 ans - ou une « expérience professionnelle utile » d’au moins 10 ans, soit une expérience dans des domaines spécifiques de l’assurance SSI (soins de santé et incapacité de travail) et/ou dans des domaines spécifiques de l’expertise médicale (aspects juridiques, réglementaires, éthiques, économiques et qualitatifs en matière de soins de santé). 

Outre les aptitudes managériales génériques, l’offre pointe des compétences plus typées, par exemple « une bonne compréhension de la gestion paritaire et des mécanismes de répartitions budgétaires au sein de la sécurité sociale” ou encore “une bonne connaissance des problématiques de fraude ou d’usage non approprié dans le secteur des soins de santé”. Le lauréat sera responsable de 260 collaborateurs et d’un budget de 25 millions euros, indique le site. L’offre fait mention d’un “salaire annuel brut, déjà adapté à l'index actuel [de] 149.158,02 euros”.

A noter que l’Inami est aussi en quête d’un successeur pour Ri De Ridder, ex-patron du  Service soins de santé, retraité fin 2017 et devenu en juin 2018 président du CA de Médecins du Monde. Il ne faut pas nécessairement être médecin pour postuler. Le dépôt de candidatures se termine également à la mi-septembre.

Quant à Jo De Cock, l’actuel administrateur général de l’Inami, il exerce actuellement un mandat de 6 ans qui se termine en octobre 2021. « Il pourra donc poursuivre et terminer son mandat même après l’âge actuel de la pension (65 ans en janvier 2020) », précise l’Inami.

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