De nouveaux cas de gale au CHR à Auvelais, la direction se veut rassurante

Après une première vague d'épidémie en juillet, cinq nouveaux cas de gale ont été détectés mercredi au Centre hospitalier régional (CHR) Val de Sambre à Auvelais, a indiqué vendredi sa direction, confirmant une information de Sudpresse. Celle-ci précise également que seul le département gériatrie est concerné et que toutes les mesures de précaution ont été prises.

C'est un patient âgé venu d'une maison de repos qui serait à l'origine de l'épidémie. "Nous avons admis cette personne pour d'autres raisons fin juin sans savoir qu'elle avait la gale", a expliqué Paul Janssens, directeur médical du CHR Val de Sambre. "Entretemps, le parasite a eu le temps de s'installer et de contaminer d'autres personnes."

Le 19 juillet, le verdict est tombé: sept patients et deux infirmières du service gériatrie avaient contracté la maladie. "Cette gale dite norvégienne est très contagieuse. Un simple contact prolongé avec une personne ou un objet contaminé suffit à sa transmission et les lésions causées à la peau sont très impressionnantes", a commenté le docteur Janssens. "Une fois les malades diagnostiqués, nous avons donc mis le département en quarantaine pendant sept jours. Nous avons aussi donné un traitement préventif aux 40 patients et 80 membres du personnel concernés, tout en décontaminant l'environnement. En outre, nous avons égaleme nt contacté la maison de repos d'où provenait la personne qui aurait déclenché l'épidémie pour la mettre en alerte, ainsi que tous les médecins généralistes de la région."

Tout semblait donc être rentré dans l'ordre vendredi dernier, plus aucun cas n'ayant été décelé. Mais le parasite, très féroce, s'est à nouveau manifesté mercredi quand cinq nouveaux cas ont été diagnostiqués, dont des personnes qui avaient déjà été infectées. Dans la foulée, il a donc été décidé de rétablir les procédures de précaution établies avec la Région wallonne, tout en amplifiant la période de mise en quarantaine du département gériatrie, qui durera jusqu'au 18 août.

"Nous espérons en venir à bout et nous faisons tout pour, comme c'est le cas depuis les premiers cas depuis le début de l'épidémie", a encore tenu à rassurer le directeur médical de l'établissement, en réponse à un membre du personnel qui a laissé entendre anonymement à Sudpresse que la crise n'avait pas été bien gérée. "Tout le reste de l'hôpital reste par ailleurs opérationnel et il n'y a aucun danger", a-t-il ajouté.

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