Ce mercredi 20 septembre à 13h, une manifestation de soutien aux étudiants en médecine aura lieu devant la tour des finances de Bruxelles. Dans un communiqué le Comité Inter Universitaire des étudiants en Médecine (CIUM) annonce qu’il se joindra à cette initiative de 5 étudiants « pour dénoncer encore une fois le chantage du gouvernement fédéral qui a abouti d’une part à une situation aberrante pour plusieurs allégés et reçus-collés, et d’autre part à un nombre d’inscriptions historiquement bas dans les facultés de médecine de la Fédération Wallonie-Bruxelles. »
"Tandis que les universités font progressivement part d’un nombre d’inscriptions en chute libre, que plusieurs dizaines d’étudiants ayant réussi leur première année se voient refuser l’accès en Bac 2 suite à leur échec à l’examen d’entrée et dans un contexte de pénurie scientifiquement prouvée et décriée par de nombreux acteurs des soins de santé, un mouvement de contestation se met en place" poursuit le CIUM.
Son point de départ ? La prise d’otage de milliers d’étudiants en médecine par Maggie De Block dénonce le CIUM. « La situation actuelle découle en effet du chantage exercé par la Ministre fédérale de laSanté sur le Ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt : si un filtre efficace (entendez drastique) n’est pas établi, aucun numéro INAMI ne sera délivré aux étudiants francophones qui sortiront de 2018 à 2020 (ni à ceux qui entreront cette année). »
Les deux Co-Présidents ont reçu cette après-midi les organisateurs de l’événement et soutiennent leurs revendications :
- Que les étudiants soient enfin délivrés de cette épée de Damoclès dont ils portent le
poids depuis trop longtemps et qu’un numéro INAMI soit garanti à ceux qui sont actuellement en cours de cursus ;
- Que les quotas soient réévalués pour correspondre aux besoins de la population ainsi
que la nécessité d’une sélection ;
- Qu’une concertation ait lieu entre les Ministres De Block et Marcourt pour permettre
aux étudiants reçus-collés et allégés qui ont échoué à l’examen d’entrée de poursuivre normalement leurs études de médecine, sans pour autant mettre en péril les numéros INAMI de l’entièreté des étudiants en cours de cursus.
Des demandes légitimes auxquelles le CIUM prêtera toute sa force de mobilisation.
