Excision: le Parlement UE réclame une stratégie contre les mutilations génitales féminines

Le Parlement européen a appelé à une stratégie européenne afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines (MGF) dans le monde.

Le texte porté par l'eurodéputée Assita Kanko (N-VA, CRE), elle-même victime de mutilation génitale dans sa petite enfance, a été approuvé à la quasi-unanimité (612 pour, 7 contre et 32 abstentions).

Selon l'Organisation mondiale de la santé, au moins 200 millions de femmes et de filles dans le monde subissent aujourd'hui les conséquences négatives des telles mutilations. En Europe, on estime que 180.000 filles et femmes par an risquent de subir des mutilations génitales.

Les MGF recouvrent toutes les interventions incluant l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales. Elles sont reconnues au niveau international comme une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes.

Le texte approuvé s'inquiète notamment de la "médicalisation" de la mutilation génitale féminine dans certains pays - y compris là où la pratique est illégale - et de la participation croissante de professionnels de la santé à cette pratique.

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