Le 21 janvier, le Centre de vaccinologie (CEVAC) de l'UZ Gent débutera l'étude de la phase 3 du candidat-vaccin contre le coronavirus de Johnson&Johnson, indique mercredi l'hôpital gantois.
Ce vaccin n'utilise pas la technologie ARN comme les vaccins approuvés de Pfizer et Moderna. 350 personnes participeront à l'étude à Gand pour la phase 3 du vaccin de Johnson&Johnson.
Un certain nombre d'études de phase 3 seront menées à Gand pour tester l'efficacité scientifique du vaccin. Une étude sur le candidat-vaccin de Curevac est déjà en cours et une nouvelle étude suivra la semaine prochaine sur le vaccin de Johnson&Johnson. "Pour la vaccination de l'ensemble de la population mondiale, plusieurs vaccins sont nécessaires", a expliqué Isabel Leroux-Roels, chef de service. "Le passage à cet essai de phase 3 est une bonne nouvelle pour le développement ultérieur et l'approbation éventuelle d'un vaccin supplémentaire contre le Covid-19".
Le vaccin de Johnson&Johnson est un vaccin à vecteur. Sur base d'un virus du rhume, il introduit dans le corps l'ADN de la protéine S du coronavirus. Le corps produit ainsi des anti-corps contre la protéine S pour le protéger contre le virus. "Ce vaccin ne peut causer aucune maladie. Ce type de vaccin a déjà été développé et approuvé dans la lutte contre ebola", expliquent les chercheurs.
Les participants recevront deux vaccins avec un intervalle de huit semaines. Ils ont 50% de chances de recevoir deux doses du vaccin actif contre le Covid-19 et 50% de chances de recevoir un placebo.
L'étude sur ce vaccin se déroule dans plusieurs centres dans le monde. Au total, Johnson&Johnson recherche 30.000 participants. En Belgique, 3.000 personnes y prendront part dont 350 à l'UZ Gent. Il s'agit de gens âgés de 18 ans, en bonne santé et qui n'ont pas été contaminés par le coronavirus.