La Belgique se limitera à 15 centres spécialisés dans les AVC les plus graves

Dans un futur proche, 15 centres aigus de référence seront désignés pour traiter les accidents vasculaires cérébraux les plus graves, écrivent Le Soir et De Standaard vendredi. Un arrêté royal doit être adopté par le conseil des ministres dans la matinée.

Cet arrêté est attendu depuis 2014, lorsqu'un premier texte avait défini les éléments sine qua non pour établir un tel outil: la présence d'un neuroradiologue, d'un neurologue et d'une équipe de soins, tous spécialisés et disponibles en permanence.

Aujourd'hui, tous les hôpitaux peuvent apporter des soins standards, mais aussi se lancer dans une thrombectomie - une intervention invasive lors de laquelle un cathéter et un stent sont placés dans le cerveau à l'aide de l'imagerie médicale en direct.

Cette technique sera à l'avenir réservée à 15 centres, qui devront faire une offre en affichant leurs performances passées et assurer de disposer de suffisamment de moyens.

"La concentration des interventions dans un nombre limité de centres de référence hyper aigus est une nécessité pour une bonne organisation du traitement des AVC", déclare la ministre de la Santé Maggie de Block au Soir.

Toutes les heures, deux Belges sont frappés par un AVC. Six sur 10 conservent ensuite des limitations fonctionnelles (oubli, perte de champ visuel, paralysie...), soit près de 11.000 personnes par an.

> Lire aussi : Lettre ouverte à Maggie De Block : “Pas de centralisation des soins à tout prix” (Dr S.Markiewicz)

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Derniers commentaires

  • Christian DELCOUR

    01 février 2019

    il est plus que temps...5 ans qu'un AR a défini les modalités
    on se demande pourquoi il faut tant de temps en Belgique pour avancer face à un problème de santé majeur qui a de graves répercussions pour le patient et sa famille et un coût économique (handicap-revalidation ) énorme
    Vu l'efficacité des traitements, divers hôpitaux utilisent ces techniques... sans aucun financement alors que cela nécessite une logistique humaine et matérielle très lourde (équipe pluridisciplinaire: neurologue, urgentiste, anesthésiste, réanimateur, personnel paramédical qualifié,radiologue interventionnel)
    Le patient doit arrivé le plus rapidement possible dans un hôpital rompu à ces techniques ( time is brain) les trajets de soins doivent être clairement identifiés et diffusés afin que les patients ne perdent plus de temps dans des transferts inutiles.