Les laboratoires des sites d'Epicura à Hornu, Frameries et Baudour seront placés en service minimum jeudi 22 octobre à l'initiative de la CNE. Le syndicat chrétien pointe du doigt, notamment, la charge de travail extrême qui pèse sur le personnel du groupe hospitalier. La direction a réagi mercredi, déplorant que ce mouvement de grogne de la CNE survienne durant une période critique.

Une partie du personnel des laboratoires d'Hornu, de Baudour et de Frameries arrêteront le travail demain/jeudi. En cause: la pression extrême et la charge de travail qui pèsent sur le personnel. "Ce mouvement, soutenu par la CNE, porte essentiellement sur la charge de travail et la gestion des ressources humaines", a expliqué mercredi la direction d'Epicura. Elle a précisé que les centres de prélèvements seront fermés, que tous les tests Covid-19 planifiés dans le cadre d'une hospitalisation seront maintenus et que toutes les analyses urgentes seront assurées.

La direction de l'hôpital a souligné qu'elle "comprend les difficultés vécues sur le terrain" mais elle déplore néanmoins que ce mouvement de grogne de la CNE "survienne durant une période critique lors de laquelle l'hôpital subit une pression énorme". Selon la direction d'Epicura, une concertation sociale, prévue de longue date, et portant sur la charge de travail pesant sur le personnel est programmée le 26 octobre.

La CNE a annoncé que des actions de revendications seront menées sur les sites d'Hornu et de Ath jeudi dans la matinée.