A l'occasion de la journée européenne des droits du patient, la Mutualité chrétienne (MC) et le mouvement social Altéo plaident pour une simplification du mode d'enregistrement du représentant. Ils rappellent également que les patients ont le droit d'être accompagnés par une personne de confiance lors d'une consultation.
Selon les deux organismes, le rôle de la personne de confiance est parfois confondu avec celui assuré par le représentant du patient. «La personne de confiance peut uniquement assister et conseiller le patient, alors que le représentant décide et agit à sa place lorsque celui-ci n'est plus en capacité de le faire.»
La nomination d'un représentant se fait par voie légale. La loi impose en effet un ordre de priorité juridique à respecter: conjoint ou partenaire cohabitant, enfant majeur, parent, frère ou sœur majeurs. Si l'ordre légal ne convient pas au patient, il est possible de désigner son représentant en complétant et signant un formulaire spécifique.
Le processus est complexe, estiment la MC et Altéo. Ces derniers plaident dès lors pour une simplification du mode d'enregistrement du représentant. Il «devrait être centralisé et accessible via les réseaux de santé utilisés par les prestataires de soins».
La désignation d'une personne de confiance est plus simple et se fait le plus souvent de manière informelle. Toutefois, certains cas isolés ne peuvent pas compter sur une personne de confiance dans leur entourage, soulignent les deux instances. Elles suggèrent que les organisations à finalité sociale proches du secteur des soins de santé reçoivent des moyens des autorités pour former des collaborateurs ou des volontaires et les coacher sur le rôle de personne de confiance.