La Wallonie veut déterminer comment utiliser les données collectées dans les eaux usées

Depuis l'été, la SPGE - la société publique de gestion de l'eau - effectue deux fois par semaine des prélèvements dans les stations d'épuration wallonnes afin de détecter la présence de coronavirus dans les eaux usées. Si jusqu'à présent, ces résultats étaient observés avec beaucoup de prudence, la situation pourrait évoluer, le ministre-président wallon s'étant engagé à demander à Sciensano et à l'Aviq comment utiliser concrètement ces résultats.

"Ce sont des indications très intéressantes mais jusqu'à présent, nous n'avons pas pu établir de liens entre les données qui sont c ollectées et les actes que nous pourrions poser pour y réagir", a expliqué Elio Di Rupo à la députée régionale MR Diana Nikolic qui l'interrogeait sur le sujet, lundi, en commission du parlement wallon.

"Les eaux usées permettent d'anticiper alors qu'on est toujours en retard sur le virus. Utilisons cette petite alerte", avait plaidé cette dernière durant les débats.

"Au nom du parlement, je demanderai, dès ce soir, à l'Aviq et à Sciensano, quelles sont les corrélations qui peuvent être établies et comment agir en lien avec les données collectées. Ça pourra peut-être permettre de repérer des clusters. Tant mieux si c'est le cas", a ajouté le ministre-président wallon.

Lire aussi: Covid19: pourquoi l’analyse des eaux usées reste secrète en Belgique ?

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.