Le CHR Sambre et Meuse se sépare de 20,5 équivalents temps plein dans ses services administratifs, dans le cadre d’un plan de relance destiné à sécuriser son avenir financier. Repris début 2025 par Solidaris, l’hôpital précise que les conventions collectives encadrant la réorganisation garantissent le maintien des conditions financières et offrent des possibilités de départs anticipés à la retraite sur base volontaire. Les équipes de soins ne sont pas concernées.
Le plan de relance, initié fin 2024, vise à sécuriser l’avenir du CHR Sambre et Meuse, confronté, comme de nombreux hôpitaux, à des difficultés financières. « Trois conventions collectives de travail sont venues encadrer le plan de relance, garantissant le maintien des conditions financières de l’emploi pour les travailleurs. En outre, une convention collective de travail favorisant les départs anticipés à la retraite sur base volontaire a également été signée par la direction et les organisations syndicales. Celle-ci prévoit le paiement, par l’employeur, d’un complément d’entreprise au travailleur qui manifesterait le souhait de s’inscrire dans le dispositif », communique l’institution hospitalière.
Plusieurs audits ont été réalisés entre mai et août pour redimensionner les services administratifs. « Mené en concertation avec les représentants des travailleurs, cet important travail d’analyse a abouti à la réorganisation des priorités desdits services et permet à l’institution d’avoir une vision claire et objective des ressources nécessaires pour les satisfaire », ajoute l’hôpital. « Sur les 2.500 collaborateurs que compte le CHRSM, 20,5 équivalents temps plein sont concernés par cette réorganisation, qui prend effet en ce début de semaine. Chaque direction a été associée à cette démarche. Il s’agit d’un choix difficile mais nécessaire, qui ne remet en rien en cause la qualité ni l’engagement des collègues concernés. Pleinement conscients de l’impact de ces départs, tant pour les personnes concernées que pour l’ensemble des équipes, un accompagnement personnalisé est proposé afin de garantir la meilleure transition possible. »
Le CHRSM précise que les infirmiers, infirmières et aides-soignants ne sont pas concernés par cette réorganisation. « La stabilité des équipes de soins est essentielle. C’est pourquoi l’institution travaille parallèlement à la fixation d’un cadre stable et pérenne pour l’ensemble de son personnel et, spécifiquement, pour le personnel de soins. L’ambition est claire : soutenir le développement de l’activité médicale dans un cadre financier maîtrisé, afin d’assurer un développement ambitieux et robuste de notre institution. »









Derniers commentaires
Francine KERSTEN
04 octobre 2025Et Monsieur LABILLE, comment réagit-il sur ces licenciements ?
LUI qui change de casquettes comme de chaussettes !?