Le gouvernement réforme la réintégration des malades de longue durée

Le gouvernement réuni en comité restreint est parvenu à un consensus sur une réforme du trajet de réintégration des malades de longue durée, a-t-on appris lundi en fin de soirée. Le système est aujourd'hui trop facilement utilisé pour licencier des travailleurs pour force majeure médicale.

Le trajet de réintégration sera amélioré, notamment par un accompagnement plus précoce (après trois mois au lieu de quatre). Quant à la procédure de licenciement pour force majeure médicale, elle sera dissociée du trajet. L'employeur ne pourra y recourir qu'après 9 mois. De cette façon, le parcours de réintégration pourra s'&eacut e;taler sur une durée plus longue.

Pour ce qui est de la réforme du marché du travail, les partenaires de la Vivaldi ont convenu de renvoyer un certain nombre de dossiers aux partenaires sociaux, dont la semaine de quatre jours, une flexibilisation hebdomadaire du temps de travail, la communication plus rapide pour qui travaille selon un horaire variable, l'enregistrement du temps de travail (en conséquence d'un arrêt européen) et le droit à la déconnexion

Certains médias font également état d'un accord sur des sanctions dans l'approche des malades de longues durée qui pourraient perdre 2,5% de leur allocation s'ils refusent de remplir le questionnaire imposé après dix semaines ou s'ils ne se présentent pas auprès du coordinateur emploi. 

Quant aux employeurs de plus de 50 travailleurs dont le nombre de malades dépasse la moyenne, ils pourraient également être sanctionnés de 2,5% de leur masse salariale durant un trimestre. Les mutualités pourraient par ailleurs perdre une partie de leur indemnité administrative si elles n'aident pas suffisamment de travailleurs à revenir au travail.

Un accord serait enfin intervenu sur la suppression de l'exigence de certificat médical pour un jour d'absence, et ce pour trois jours par an.

Le gouvernement De Croo poursuivait durant la nuit de lundi à mardi ses travaux afin de résoudre les derniers points laissés en suspens depuis maintenant dix jours. Le Premier ministre est attendu mardi à 14h à la Chambre.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.