Le personnel de l'hôpital de Braine-l'Alleud lance un SOS en direction des décideurs

Confrontée à la deuxième vague du coronavirus qui a nécessité la fermeture de certains services pour renforcer les urgences et les unités qui s'occupent des cas Covid, une partie du personnel de l'hôpital de Braine-l'Alleud a mené une action, jeudi, à l'appel de la CNE.

Le personnel hospitalier fait le constat d'un manque de bras et de moyens, et réclame la concrétisation rapide des promesses faites par le gouvernement lors de la première vague de la pandémie. Il demande des moyens financiers supplémentaires aux décideurs politiques et de meilleures conditions de travail aux organisations patronales du secteur.

"Depuis des années, la CNE dénonce les coupes budg&eacut e;taires dans les soins de santé, les suppressions de lits, les fusions de service, la réduction des temps de séjours, le manque de personnel, les salaires trop bas et la pénibilité au travail. Chers ministres, vous n'avez pas voulu voir les signaux d'alarme que nous avons maintes fois allumés durant ces dernières années. Aujourd'hui, si le personnel hospitalier est dans cette situation, c'est à cause de vos réformes, de vos coupes budgétaires. Monsieur le ministre de la Santé, vous paraissez ému à l'écran après une visite de 15 minutes dans un hôpital. Nos soignants, le personnel hospitalier et les directions vivent dans ce monde depuis huit mois et ont déjà déversé des litres de sueurs, de larmes, de détresse, de colère et d'incompréhension", ont indiqué les intervenants lors du rassemblement.

Les participants à cette action demandent notamment au Fédéral l'utilisation rapide des 400 millions d'euros promis lors de la mobilisation des mardis des blouses blanches, le versement de 100 millions d'euros aux hôpitaux pour améliorer les conditions de travail, et le déblocage de 500 millions d'euros dès 2021 pour revaloriser tous les professionnels hospitaliers via une adaptation des barèmes. Ils demandent aussi le versement des primes promises lors de la première vague en complément de la prime de fin d'année, et la reconnaissance de la pénibilité des métiers hospitaliers.

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