Le système de tests de la KU Leuven permet de détecter plus de contaminations potentielles

La KU Leuven parvient à détecter beaucoup plus de contaminations potentielles grâce à une vaste stratégie de testing et à un traçage rapide des contacts, a affirmé le recteur Luc Sels mardi. Les étudiants évaluent eux-mêmes s'ils ont été exposés à un risque de contamination par le coronavirus et la procédure de contact tracing est lancée plus tôt. "Il est tout à fait possible que d'autres universités appliquent elles aussi ce système", a ajouté le recteur.

De manière générale, toute personne souhaitant être testée pour le coronavirus en ce moment doit soit présenter certains symptôme s, soit avoir été en contact avec quelqu'un qui a le Covid-19, soit avoir passé plus de 48h à l'étranger en zone rouge. Depuis janvier, les étudiants de la KU Leuven ne doivent plus remplir l'une de ces trois conditions pour être testés.

"Les élèves évaluent eux-mêmes s'ils ont été exposés à un risque de contamination par le coronavirus", a expliqué M. Sels. "Par exemple, si une personne a vu trop de monde, n'a pas toujours gardé ses distances ou n'a pas constamment porté son masque correctement, et si elle pense qu'il est possible qu'elle ait été contaminée, elle peut se faire tester dans notre centre." Une prescription médicale n'est pas nécessaire.

Le traçage des contacts mis en place plus rapidement est le second point essentiel du système instauré à la KU Leuven. Dès qu'un étudiant est testé, ses contacts à haut risque sont répertoriés, ce qui n'arrive que lorsqu'une personne présente un test positif en général.

"Comme cette étape est réalisée à l'avance, la recherche à proprement parler peut se faire beaucoup plus rapidement", a souligné M. Sels. La prise de contact effective des éventuels contacts à risque ne commence cependant que lorsque l'étudiant obtient un résultat positif.

Ce sont en grande majorité des étudiants en sciences biomédicales et en médecine qui font fonctionner le centre. "Avant, ils travaillaient sur une base purement volontaire, mais pour des raisons de stabilité, nous sommes récemment passés à des étudiants jobistes", a ajouté le recteur.

Lorsque le centre a ouvert ses portes en octobre, sa capacité était de 300 tests par jour, aujourd'hui elle est passée à 800.

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