Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Frank Vandenbroucke, soutient la demande des médecins candidats spécialistes pour de meilleures conditions de travail. Il l'a fait savoir à la Chambre jeudi après-midi. Il libère également des ressources supplémentaires pour faciliter un accord à ce sujet avec les organisations hospitalières, a-t-il déclaré.

Comme leurs confrères francophones qui faisaient "grève" aujourd'hui pendant une heure devant les hôpitaux, les médecins spécialistes flamands en formation menacent également d'agir car, selon eux, l'ajustement imminent des conditions de travail "signifie plus de détérioration que de progrès". Les candidats spécialistes travaillent déjà des semaines de travail de parfois plus de soixante heures sans conditions d'emploi légales, sans constitution de pension ni congé parental. Selon l'association flamande des médecins spécialistes en formation (VASO) , ces conditions s'aggraveraient dans la proposition des organisations hospitalières. Une crainte partagée par le CIMACS.

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke convient que les conditions de travail doivent être améliorées. Il a répondu ce jeudi après-midi dans l'hémicycle aux questions de Catherine Fonck (cdH), Sophie Rohonyi (DéFI), Daniel Bacquelaine (MR) et Dominiek Sneppe (Vlaams Belang). "Ces conditions doivent s'améliorer, j'en suis profondément convaincu. Je suis ces négociations de près", a-t-il déclaré. "Nous devons avoir un accord concret qui aboutisse à des améliorations tangibles."

Selon le ministre de la santé, des ressources supplémentaires sont nécessaires pour faciliter cet accord. 10 millions d'euros ont déjà été fournis, mais le ministre annonce libèrer de l'argent supplémentaire. Il n'a pas dit exactement combien. "Des réunions sont toujours prévues pour les 5 et 19 mai. J'espère que des progrès pourront être réalisés d'ici là."

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Et si on regardait les choses en face ? Les assistants facturent au nom des maîtres de stages, aucune transparence. Ces derniers sont aussi financés. L’ensemble de la masse d’honoraires finale est ponctionnée. Aucune transparence. Les conditions de travail de tous se détériorent

— Gilbert Bejjani (@drbejj) April 29, 2021

Aucune transparence sur l utilisation des budgets des hôpitaux que font les pouvoirs publics.
Il faut des mises sous tutelle d hôpitaux, des audits indépendants...
Les patients sont réellement en danger et les hôpitaux ne sont pas du tout sûr.

— Géraldine Chartier (@GeChartier) April 30, 2021