Les experts plaident pour le maintien de la bulle sociale réduite

La limitation des contacts physiques porte ses fruits et les Belges ne sont pas près de retrouver leur bulle de 15 personnes du mois de juillet, écrivent mardi les quotidiens De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen. La mesure pourra cependant être assouplie si une baisse de la courbe (épidémiologique, NDLR) est constatée, ajoute le virologue Marc Van Ranst.

Le rétrécissement de la bulle sociale à cinq personnes par ménage est, selon le virologue et porte-parole interfédéral Covid-19 Steven Van Gucht, la raison principale pour laquelle la progression des cas est aujourd'hui contrôlable. "Nous sommes allés trop loin avec la bulle sociale de 15 personnes."

Le virologue de la KU Leuven, Marc Van Ranst, plaide, lui aussi, pour le maintien d'une "limitation de nos contacts sociaux" à long terme. Selon lui, une restriction sera nécessaire tant qu'aucun vaccin n'aura été trouvé, "aussi difficile que cela puisse être". Dans le cas contraire, le virus pourrait partir en roue libre, estiment les experts. Un tel vaccin ne sera toutefois probablement pas disponible avant la mi-2021. La tenue de fêtes et évènements de grande ampleur est donc très incertaine, concluent les journaux.

Tout espoir n'est cependant pas perdu, selon M. Van Ranst, qui souligne que les mesures doivent rester "utiles et proportionnelles" afin de conserver le soutien de la population. "Nous pourrons être un peu plus souples si la courbe baisse de nouveau", affirme-t-il. Pas question d'être aussi souples qu'en juillet par contre, puisque "le délai entre deux vagues doit être le plus long possible".

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