Les hôpitaux flamands s'inquiètent d'un manque de clarté sur les commandes de matériel

La coupole flamande d'hôpitaux et organisations de soins Zorgnet-Icuro a regretté vendredi un certain "chaos" et un manque de clarté dans les commandes et dans la distribution de matériel de protection comme les masques, mais aussi de médicaments, de respirateurs, de gel pour les mains, etc.

Des critiques rejetées par le ministre Philippe De Backer, chargé de coordonner l'approvisionnement en matériel de protection dans le cadre de la crise du coronavirus, qui s'est dit étonné par les commentaires car l'organisation est elle-même représentée dans les groupes de travail de la "taskforce" qu'il dirige sur cette problématique.

"Depuis cette semaine, Zorgnet-Icuro est aussi autour de la table. Nous tentons d'avoir une vision globale des commandes passées. Et en ajoutons de nouvelles. Elles sont ensuite réparties en fonction de la liste de priorité du Risk Management Group (le groupe d'experts qui propose des mesures au gouvernement, NDLR). Nous faisons de notre mieux pour fournir tout le monde le plus vite possible", commentait le ministre fédéral vendredi après-midi.

L'organisation Zorgnet-Icuro a elle-même indiqué dans un second temps avoir discuté avec le ministre. Un "monitoring" des problèmes rencontrés va avoir lieu, ainsi qu'une cartographie plus claire des besoins et des livraisons attendues, indique-t-on.

Vendredi matin, la coupole de plus de 700 organisations de soins flamandes (dont des hôpitaux, hôpitaux psychiatriques, centres de revalidation et centres de soins de jour) avait regretté "le chaos et le manque de clarté sur quel matériel est commandé où, pour quelle quantité et comment il sera ensuite acheminé vers le terrain". Margot Cloet, administratrice déléguée de Zorgnet-Icuro indiquait "avoir l'impression que nous agissons de manière trop dispersée", précisant ne pas savoir "ce qui est commandé par le fédéral, par la Flandre,..."

"Nous recevons constamment des questions de maisons de repos et autres institutions de soins, ou du personnel des soins à domicile", explique-t-elle. "La demande deviendra sans doute plus pressante, maintenant que les Etats-Unis sont aussi confrontés au problème. Il y a cette crainte qu'ils vident le marché en achetant, et que l'on reste alors les mains vides".

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