Les migrants de première génération se sentent en moins bonne santé

Les personnes issues de la première génération de migrants disent se sentir en moins bonne santé, bougent moins et souffrent plus souvent de troubles de l'anxiété, ressort-il d'une enquête menée par des chercheurs de l'Université de Gand, financée par l'association flamande de lutte contre le cancer "Kom op tegen Kanker" et publiée dans les pages du Morgen jeudi.

Une enquête s'est penchée pour la première fois sur l'influence de la diversité sur le niveau de santé en Belgique, à partir des données de l'Enquête de Santé. Ces chiffres datent de 2013 - des données plus récentes n'existant pas pour le moment.

Les résultats révèlent qu'un contexte de migration a généralement un impact négatif sur la santé. "Bien qu'il existe des différences majeures parmi les migrants", explique le professeur Sara Willems de l'UGent. "On ne peut cependant pas appeler cela un 'problème culturel', loin de là. Le niveau d'éducation et le revenu ont un impact très important."

Les migrants de première génération, en particulier, se sentent en moins bonne santé: ils sont plus susceptibles de développer des troubles d'anxiété et indiquent qu'ils manquent de soutien social et d'activité physique. De plus, ce groupe dispose moins souvent d'un médecin généraliste, se rend moins souvent chez le dentiste, mais se retrouve plus souvent en situation d'urgence.

Kom op tegen Kanker examine maintenant comment il sera possible de traduire ces résultats dans la pratique.

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