La ministre de la Santé publique, Maggie De Block (Open Vld), a rendu visite lundi à des patients souffrant de diabète à l'hôpital universitaire de Louvain (UZ Leuven). Le personnel lui a également présenté les résultats d'une étude sur l'impact des appareils de surveillance du taux de glucose sur la qualité de vie des personnes atteintes de diabète de type 1, soit qui ne produisent pas suffisamment d'insuline.
Mme De Block était invitée par les services d'endocrinologie et d'endocrinologie pédiatrique de l'hôpital associé à l'université KU Leuven. Les employés de l'UZ Leuven lui ont expliqué les résultats d'une étude sur l'impact des capteurs flash glucose monitoring (FGM) et continuous glucose monitoring (CGM) sur la qualité de vie des patients.
Le premier est apposé sur la peau et enregistre le taux de glucose dans le sang du patient, qui a accès aux données quand il le souhaite. Le second donne une vision globale de la glycémie du patient qui doit ainsi moins souvent se piquer le bout du doigt.
Les informations sont envoyées à une pompe à insuline, un smartphone ou un scanner. Le système avertit le patient si sa glycémie dépasse une certaine valeur. Une représentation complète de la régulation du glucose permet également une intervention plus rapide en cas de glycémie trop basse ou trop haute.
Environ 40.000 personnes, dont 4.125 enfants ou jeunes, souffrent en Belgique d'un diabète de type 1. La ministre De Block a récemment décidé de rembourser les appareils de surveillance de la glycémie.