Le sport prévient la démence, mais seulement avant le diagnostic

On savait que l'exercice physique était un des moyens de réduire les risques de démence, mais des chercheurs ont montré qu'une fois qu'elle est diagnostiquée, le sport n'empêche pas cette perte des capacités cognitives.

Devenir plus actif «ne ralentit pas l'altération cognitive», ont conclu les chercheurs dans une étude publiée par la revue BMJ. Celle-ci a été menée en Angleterre auprès de 494 patients atteints de démence modérée à moyenne, dont 329 se sont vu prescrire un peu de gymnastique. Parmi ces personnes généralement âgées (77 ans en moyenne), un groupe devait participer à deux séances collectives hebdomadaires d'une heure à une heure et demie, plus une heure à domicile par semaine, tandis que l'autre s'en passait. Des examens au bout de six mois et un an ont montré que chez ceux qui s'astreignaient au sport, la maladie évoluait à peu près aussi défavorablement que chez ceux qui en étaient dispensés. Le déclin cognitif était même légèrement plus prononcé chez les sportifs, mais «la différence en moyenne était faible et la pertinence clinique incertaine», a souligné le BMJ dans un communiqué.

D'après l'Organisation mondiale de la santé, quelque 50 millions de personnes souffrent de démence, dont deux tiers de la maladie d'Alzheimer. Environ 10 millions de cas se déclarent chaque année.

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