Une permanence des soins tenable pour les MG, des incitants à l’exercice de groupe, une meilleure collaboration avec les spécialistes appuyée par un échelonnement bien pensé… Voilà quelques revendications d’un mémorandum que le GBO vient d’adresser aux présidents de partis du sud du pays.
Le syndicat avait publié un mémorandum à la veille des législatives de mai. Il retape sur le clou avec un digest qui explique aux formations politiques francophones sa vision de l’organisation des soins de santé et de la place que le MG doit y jouer.
Le GBO y a épinglé cinq priorités qu’il qualifie de « majeures ». Il s’agit d’une meilleure organisation de la permanence des soins, la revalorisation de la médecine générale « au sein d’une première ligne forte et centrale » et une e-santé articulée autour d’un DMG devenu informatisé, partagé et unique (le « DMGIPU »). Il réclame encore une rémunération juste, mixte (mêlant revenus forfaitaires et à l’acte), bénéficiant de diverses majorations (consultation longue, DMGIPU, visite palliative…) et couplée à une charge de travail « acceptable et gérable ».
S’y ajoute un appel à former de la relève en suffisance, en réservant les dépassements autorisés de quotas aux seuls MG (et autres disciplines médicales en pénurie) « et certainement jamais en-deçà de 43% ».
Echaudé par ce qu’il a vécu au niveau fédéral, le GBO dit aspirer à « vraie concertation entre décideurs et terrain (impliquant un financement correct des syndicats médicaux) et une gouvernance bienveillante à l’égard des soignants ».
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