Scandale de la société de soins bulgare : un emplâtre sur une jambe de boi

Faisant suite aux révélations publiées dans les médias flamands sur une entreprise de soins bulgare employant des femmes bulgares, pour un salaire dérisoire, chez des personnes âgées dépendantes en Flandre, le ministre des Consommateurs, Kris Peeters, a déclaré que les actions entreprises sont un emplâtre sur une jambe de bois.

Des personnes âgées dépendantes en Flandre peuvent avoir recours aux services (bon marché) de femmes bulgares, qui viennent habiter chez elles et leur délivrent des soins quotidiens pour un salaire de misère. Celles-ci sont embauchées par des entreprises bulgares qui bafouent la législation sociale en vigueur en Belgique. L'inspection du travail en Flandre et l'Inspection économique ont établi un procès-verbal, mais les entreprises ont quitté la Belgique pour ensuite refaire surface sous un nouveau nom afin de poursuivre leurs activités. Étant donné qu'elles sont dans le collimateur de l'inspection, elles ont modifié leur modèle d'entreprise et interviennent désormais comme intermédiaire, essayant de convaincre des personnes âgées dépendantes de conclure un contrat de travail avec une femme bulgare qui leur prodiguera les soins nécessaires. La personne âgée a de ce fait le statut d'employeur. « C'est inacceptable », selon le ministre, qui va appeler les secrétariats sociaux à faire preuve d'une grande vigilance à l'égard de ces pratiques répréhensibles. Le ministre reconnaît ainsi implicitement qu'il est très difficile de traiter efficacement le problème du point de vue juridique.

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