16.700 généralistes et 29.500 spécialistes en droit d’exercer fin 2019

Le SPF Santé publique a édité les dernières statistiques en date sur le « stock » de professionnels de soins en droit d’exercer en Belgique  au 31 décembre 2019.  Les chiffres expriment un total de prestataires disposant fin 2019 d’un visa valide.

Ces statistiques annuelles viennent de la « Cellule planification de l'offre des professions des soins de santé ». Elles sont ventilées par régions et provinces, âge et sexe. Les chiffres expriment un total de prestataires « habiliter à exercer », c’est-à-dire disposant, fin 2019, d’un visa valide. Ils « remontent » également aux chiffres de 2017 et 2018. 

Pour toute clarté, ils ne disent pas quelle fraction de ces porteurs de visa sont entrés dans la pratique clinique active, ni avec quelle « intensité ». Quant à la ventilation géographique, elle se rapporte au domicile légal et non au lieu d’exercice. 

Fin 2019, on dénombrait 57.741 médecins domiciliés en Belgique autorisés à y pratiquer leur profession. Ce total augmente de +/- 11.000 unités si on y intègre les médecins résidant à l’étranger mais pouvant, techniquement, exercer sur notre sol. La tendance globale des trois dernières années est la hausse (en 2017, le total était de 53.500 et en 2018, de 56.000). 

Nombre de médecins (domiciliés en Belgique ou à l'étranger) en droit d’exercer en Belgique au 31/12/2017, 31/12/2018 et 31/12/2019 par catégorie de base

Dans les 57.741 médecins considérés, on retrouve +/- 16.700 généralistes agréés et 2.000 candidats MG. Du côté des spécialistes, on parle de +/- 29.500 médecins agréés et de 6.200 candidats. 

Sur les 16.700 MG agréés, 33,5% habitent en Wallonie et 9,9% en Région de Bruxelles Capitale. Au sud du pays, c’est dans les provinces du Hainaut et de Liège qu’on en dénombre le plus. 

Pour ce qui est de la répartition par sexe, on retrouve - en arrondissant - 7.100 consœurs pour 9600 confrères. Chez les femmes, c’est la tranche d’âge des 30-34 ans qui est la plus « peuplée », avec 17,3% des effectifs. Le gros des troupes masculines, en revanche, est clairement plus âgé : 18,6% des MG masculins sont dans la fourchette 60-64 ans, et 44,5% au-delà des 65 ans. La féminisation se confirme au niveau des candidats MG recensés fin 2019 : il y a un bon 1.300 femmes pour près de 700 hommes.

Dans les rangs des spécialistes cette fois, les quelque 29.500 médecins agréés habilités à exercer fin 2019 résident à 32,2% en Wallonie et 13,2% en Région de Bruxelles Capitale. On y dénombre 12.700 femmes et 16.900 hommes. Le vieillissement des diplômés masculins est également repérable, mais moins marqué qu’en médecine générale : 12,3% des spécialistes de sexe masculin se situent dans la fourchette 60-64 ans, 34,9 % ont plus de 65 ans. 

Les effectifs sont, sans surprise, plus étoffés dans certaines disciplines. Fin 2019, les branches où l’on trouvait le plus de spécialistes avec visa sont l’anesthésie-réanimation (+/- 2.700 médecins), la pédiatrie (2000), le radiodiagnostic et la médecine interne (1900), la gynécologie et la chirurgie (1800)… La spécialité la plus « confidentielle » demeure la médecin légale (16 visas). Sont aussi sous la barre de la centaine la génétique clinique (73) et la gestion de données de santé (58).

A côté de ce bilan annuel donnant un aperçu du "stock" de diplômés avec visa, le rapport s’attache aussi à l’« influx », c’est-à-dire à l'entrée dans la profession durant l’année écoulée. 2.068 nouveaux visas définitifs de médecins ont été délivrés en 2019 (domicile en Belgique), contre 1.780 en 2017.

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