Le Dr Dirk Bernard, nouveau président d’Amonis

Le Dr Dirk Bernard vient de succéder officiellement à son confrère Herwig Van Dijck à la présidence d’Amonis. Ses priorités ? Poursuivre le rajeunissement et la féminisation du conseil d’administration. « Nous avons bien résisté à la crise du covid, qui nous a même offert un certain nombre d’opportunités. »

Le Dr Van Dijck avait déjà deux mandats de président à son actif, et les statuts prévoient obligatoirement un changement à mi-chemin du troisième. C’est désormais chose faite, un consensus s’étant rapidement dégagé en faveur du Dr Bernard. « J’étais la bonne personne au bon endroit et au bon moment », résumé l’intéressé.

La bonne personne devait-elle obligatoirement être porteuse d’un diplôme en médecine ? « Nous sommes une organisation de prestataires de soins au sein de laquelle les médecins restent le groupe majoritaire, mais aussi une organisation de membres [elle en compte environ 28.000, ndlr]… et il est logique que le groupe qui représente le plus grand nombre de membres fournisse le président. Le second groupe par ordre d’importance, celui des kinésithérapeutes, dispose automatiquement aussi d’un siège au conseil d’administration. Nous veillons d’ailleurs à ce que toutes les catégories de membres disposent d’une voix. »

Le Dr Bernard souligne au passage que la proportion de non-soignants augmente également au sein d’Amonis. « Nous attirons donc aussi d’autres profils pour le conseil d’administration. L’arrivée toute récente d’un jeune juriste, par exemple, représente un réel atout en termes d’administration diligente. »

Il est de notoriété publique que les conseils d’administration doivent se féminiser dans notre pays, et le nouveau président a bien l’intention de s’y attacher. « Le nôtre compte déjà trois femmes », précise-t-il (Rachel Lamock, Brigitte Boone et Florence Hut, ndlr). « Il a aussi accueilli tout récemment le jeune médecin Jérémie Gras. »

La crise, une opportunité

« La crise du covid-19 a été un excellent test pour le plan d’urgence que nous avions élaboré il y a plusieurs années déjà au cas où notre siège aurait été inaccessible à un point ou l’autre dans le temps. Nous nous sommes rabattus sur les vidéoconférences, et ce système a très bien fonctionné. »

« C’est aussi une opportunité de développer l’échange électronique des données avec nos membres. Le portail qui leur est destiné est actuellement à l’essai : ils peuvent y télécharger eux-mêmes leurs documents. Cette communication électronique va nous permettre de réduire notre empreinte écologique, ce qui rejoint tout à fait notre philosophie. Un certain nombre de réunions physiques resteront néanmoins indispensables dans le futur, car elles présentent parfois une réelle plus-value. »

Lire aussi : Amonis a vu venir la crise et affiche des prestations « spectaculaires » !

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.