Le Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (CIUM), qui représente les étudiants de cinq universités francophones belges, a renouvelé mercredi soir son conseil d’administration. Une nouvelle équipe, menée par Loïc Mikus, entend placer le bien-être des étudiants et la qualité des stages au cœur de ses priorités, tout en renforçant la participation étudiante et les collaborations institutionnelles.
Mercredi soir, le Comité interuniversitaire des étudiants en médecine, qui représente et défend les intérêts des étudiants en médecine de cinq universités francophones de Belgique, tenait son assemblée générale dans le cadre du renouvellement du conseil d'administration de l’association. Actuellement, le CIUM compte plus de 500 membres.
Un long mandat
Pour rappel, début juillet 2019, Basil Sellam était devenu président du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (CIUM) lors du renouvellement de son conseil d’administration, succédant ainsi à Giovanni Briganti. À l’époque, déjà membre du CIUM depuis quatre ans, il soulignait l’avoir rejoint « en premier lieu pour la défense des droits des étudiants et par désir de m'impliquer de manière active dans la problématique du numerus clausus. »
L’emploi des langues et la qualité des études
Aujourd’hui, une nouvelle équipe a pris place, avec un nouveau président, Loïc Mikus, une nouvelle secrétaire générale, Anne-Sophie Glineur, et un gestionnaire, Samy Bouzid. Basil Sellam restera conseiller ; Damien Leclère représente Medvalley ; Lola Kheddache est membre de l’AG ; Catherine Muscato représente Medvoice ; Zoé Lafont représente MedValley ; et Clément-Rochan Shoeibi est membre de l’AG. Ils souhaitent rencontrer prochainement Valérie Lescrenier, ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles en charge de la Jeunesse.
« Nous nous inscrivons dans l’histoire du CIUM. Actuellement, nous avons une représentation à l’ULB et à l’UMons. Nous cherchons encore des membres à l’ULiège, à l’UCLouvain et à l’UNamur. Nous voulons impliquer les étudiants dans des projets, et qu’ils n’hésitent pas, d’ailleurs, à nous proposer des idées. Nous allons aussi lancer, en collaboration avec Medi-Sphère et Le Spécialiste, un sondage sur la qualité de travail dans les études, mais aussi sur l’emploi des langues (néerlandais, anglais…) et les besoins en la matière sur le terrain, dans les hôpitaux », explique Loïc Mikus, le nouveau président.
La qualité des stages
La secrétaire générale, Anne-Sophie Glineur, précise par ailleurs que le CIUM « veut être attentif aux stages d’été, au bien-être des étudiants pendant leurs stages et durant leur cursus. En outre, avec l’UMons, nous allons sonder l’avis des étudiants au sujet de cette première année de nouveau master. Qu’ils nous donnent un retour d’expérience : nous voulons avoir une idée objective. Nous voulons aussi rendre le CIUM plus accessible aux étudiants. Ils vont bientôt pouvoir télécharger un document que nous finalisons, pour les soutenir dans le cadre d’un projet s’ils ont besoin d’aide ou de budget… Actuellement, en attendant le document, les étudiants peuvent nous contacter via le site du CIUM. »
Le CIUM entend poursuivre son développement. Avec notamment Medvalley by CIUM, leur objectif est d’améliorer la pratique de chaque étudiant en médecine.
Pour rappel, le Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (CIUM) est un comité regroupant des représentants des étudiants en médecine de cinq universités francophones de Belgique (Université de Mons, Université libre de Bruxelles, Université de Liège, Université de Namur, Université catholique de Louvain). Il est indépendant des organisations représentatives communautaires, avec lesquelles il collabore (FEF et Unécof). Il est reconnu par le Belgian Medical Students' Association (BeMSA) et la International Federation of Medical Students' Associations (IFMSA).
Sur la photo , de gauche à droite, Basil Sellam, Damien Leclère, Anne-Sophie Glineur, Loic Mikus et Samy Bouzid