Toujours pas de successeurs définitifs pour Ri De Ridder et Bernard Hepp

Deux places de fonctionnaires dirigeants, à l’Inami, sont toujours vacantes. Pourtant, des membres haut placés du cabinet De Block, par exemple, participaient à la procédure de sélection du Selor.

Depuis le 24 avril 2017, l’Inami cherche à pourvoir deux postes de direction : celui de directeur général du Service des soins de santé et celui de patron du Service d’évaluation et de contrôle médicaux.

L’Institut n’a pas encore trouvé de successeur définitif ni pour la première fonction précédemment occupée par le Dr Ri De Ridder, ni pour la seconde assumée par le Dr Bernard Hepp. La procédure de recrutement s’est clôturée pour la seconde fois sans lauréat.

Pour le moment, Alain Ghilain et le Dr Philip Tavernier restent donc les responsables respectifs de ces deux services. L’Inami lance déjà, et pour la 3ème fois, un nouveau round de recrutement. Est-ce le marché du travail qui est trop ‘juste’, le profil trop spécifique? Ou ce genre de boulot décourage-t-il les médecins?

81 médecins candidats
Outre ces postes de top fonctionnaires, l’Inami cherche aussi des candidats pour le Fonds des accidents médicaux - Département d’expertise médicale (Bruxelles), pour la Direction médicale du Service des soins de santé, pour la Direction RDQ, c’est-à-dire Recherche, développement et promotion de la qualité (Bruxelles), pour la Direction contrôle (Brabant-Wallon et région Hainaut-Namur) et la Direction évaluation (Bruxelles) du Service d’évaluation et de contrôle médicaux et pour la Direction médicale du Service des indemnités (Bruxelles).

Rien n’indique que les médecins ne souhaitent pas travailler à l’Inami. Les postes vacants de médecins étaient ouverts jusqu'au 18 février 2019. Pas moins de 45 francophones et 36 néerlandophones se sont portés candidats pour une ou plusieurs fonctions.

L’Inami cite des avantages à devenir l’un de ses collaborateurs, par exemple avoir un job à l’utilité reconnue des collègues et des citoyens, percevoir un salaire attrayant avec la possibilité de valoriser son ancienneté dans le secteur privé ou comme indépendant, ou encore une prime mensuelle compensant l'interdiction d'exercer toute autre pratique médicale.

Pour ce qui est du remplacement des Drs De Ridder et Hepp, l’avenir nous dira si la troisième fois sera la bonne…

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