Solidaris demande de mieux rembourser les traitements orthodontiques pour raison médicale

En Wallonie, près d'un enfant sur trois (28%) âgé entre 10 et 15 ans a débuté un traitement orthodontique. Mais pour près d'un enfant sur cinq, celui-ci ne s'est pas poursuivi et n'a pas donné lieu à la pose d'un appareil, regrette la mutualité Solidaris qui fustige le coût élevé et la longueur des traitements.

Les traitements en orthodontie constituent en effet un long trajet de soins qui peut durer plusieurs années de la phase initiale, à l'appareillage et au suivi, voire à la contention. Ceux-ci impliquent par conséquent un certain budget, 1.756 euros en moyenne. Ils peuvent être deux fois plus chers pour certains patients, souligne Solidaris.

Selon les chiffres de la mutualité socialiste, les patients prennent en charge la moitié du coût du traitement en orthodontie, à moins qu'ils n'aient souscrit une assurance dentaire facultative. 

«Si certains traitements sont de l'ordre de l'esthétique, d'autres répondent à un besoin médical (par exemple dans le cas de malocclusion modérée ou sévère) et doivent dès lors donner lieu à un meilleur remboursement par l'assurance maladie obligatoire», relève Jean-Pascal Labille, secrétaire général de Solidaris. 

Solidaris recommande donc un meilleur remboursement dans le cas des traitements orthodontiques pour raison médicale et un encadrement du coût de l'appareillage, qui peut fortement varier. La mutualité plaide également pour un devis obligatoire et standardisé à remettre au patient afin qu'il puisse en anticiper le coût.

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