Stage à l’étranger interdit pour des candidats spécialistes: la ministre Glatigny dit avoir résolu le problème

Comme nous l’annoncions en exclusivité vendredi passé les textes actuels en Fédération Wallonie-Bruxelles bloquent des candidats spécialistes qui ne peuvent plus faire leur stage à l’étranger. Depuis lors d’autres étudiants, en chirurgie notamment dénonçaient l’impossibilité de réaliser un stage en Europe depuis qu’un arrêté ministériel interdit «tout assistant en spécialisation de compétence (néphrologie, hématologie, endocrinologie, soins intensifs,...) de se former en dehors de notre pays.»

Le texte a été transposé sous le précédent gouvernement quand le ministre Marcourt était en charge du dossier. Après une semaine d’analyse des textes, la solution a été trouvée au cabinet de la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny comme elle nous le confirme: «Nous avons résolu le problème. Il s’agit de l’application d’un texte fédéral. Après de multiples échanges sur la question, le niveau fédéral a clarifié l’interprétation d’une disposition de l’arrêté ministériel du 23 avril 2014 qui concerne les titres de niveau 3. Par conséquent, mon administration relayera cette information au sein des commissions d’agrément concernées et permettra donc aux candidats spécialistes en formation dans le cadre de l’obtention d’un titre de niveau 3 de suivre tout ou partie de leur stage à l’étranger.»

Les étudiants concernés peuvent contacter l’administration ou le cabinet de la Ministre Glatigny. Ils ne seront pas bloqués en Belgique. «Ils le seront d’autant moins que je trouve que les étudiants aujourd’hui ne bougent pas assez et ne profitent pas assez de la chance d’avoir une expérience à l’étranger. Avec mon parcours européen, je suis vraiment favorable à la mobilité des étudiants et lorsque j’ai appris ce problème, il a immédiatement fait partie de mes priorités» poursuit la ministre.

Assistants soulagés
Du côté du Comité Interuniversitaire des Médecins Assistants Candidats Spécialistes (CIMACS) , le Dr Giovanni Briganti, le nouveau Président, est content d’apprendre qu’une solution a été trouvée : «Depuis le début de la semaine nous avons voulu comprendre d’où venait le problème. Nous sommes contents qu’une solution soit trouvée. Il était indispensable que les jeunes médecins puissent réaliser des stages à l’étranger afin de parfaire leur connaissance.»

De Block renvoie la balle à la FWB
De son côté, la ministre fédérale de la santé dément être à l’origine du problème: «La ministre n’a pris aucune disposition pour empêcher les médecins assistants spécialistes de niveau 3 de partir se former à l’étranger… Il n’y a pas de problème pour un candidat belge qui souhaite suivre une formation professionnelle pour un titre de niveau 3 dans un autre Etat membre de l'UE. Spécialement pour les médecins qui ont déjà un titre de niveau 2 et qui veulent faire une formation supplémentaire à l’étranger.»

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