Des personnes non légalement qualifiées resteront autorisées, dans le cadre de l'épidémie de coronavirus et sous certaines conditions, à poser des actes relevant de l'art infirmier, a confirmé la Cour Constitutionnelle dans un arrêt publié jeudi.
La mesure d'urgence a été introduite début novembre et est prévue jusqu'au 1er avril 2021, avec une prolongation maximale de six mois. Elle vise à soulager les hôpitaux confrontés à la deuxième vague de l'épidémie en faisant appel à des étudiants, des stagiaires, des kinés ou encore des sage-femmes.
Il est prévu que la mobilisation de personnel non-qualifié n'intervienne qu'en dernier recours, selon la volonté des institutions de soin et qu'un certain nombre d'actes soient exclus, comme par exemple ce qui concerne le sang, les perfusions ou encore les dialyses. Enfin, un cursus accéléré doit être dispensé au préalable et les tâches accomplies se trouvent sous la responsabilité finale d'un infirmier coordinateur.
Le système n'a pas fait que des heureux au sein du secteur. Plusieurs parties se sont dès lors tournées vers la Cour Constitutionnelle pour réclamer sa suspension, en vain.