Une start-up a trouvé comment mieux combattre les bactéries en milieu hospitalier

La start-up OneLife de Louvain-la-Neuve a présenté mardi après-midi à Bruxelles une méthode de nettoyage plus efficace pour combattre les bactéries en milieu hospitalier. Leur étude, dont les résultats ont été confirmés par une étude comparative du CHU de Liège, visait à vérifier la propreté des endoscopes (instruments médicaux).

Ils ont ainsi pu démontrer que leur nouvelle méthode donnait de meilleurs résultats. Après le traitement des endoscopes sales par OneLife, 80% étaient impeccables, les 20% restants devaient être renettoyés.

«Nos solutions de nettoyage à base d'enzymes décomposent les biofilms pour les nettoyer en profondeur et les désinfecter de manière optimale», déclare Gordon Blackman, président du Groupe Realco, auquel appartient OneLife. 

Les biofilms sont une enveloppe bactérienne ultra-résistante qui les protège des produits de décontamination et leur permet de se multiplier sans être dérangés. Avec leur résistance aux antibiotiques, ils représentent une menace réelle pour les patients. 

«Grâce à une mini-caméra qui révèle la présence de saletés, nous avons constaté que plus de la moitié des dispositifs étaient contaminés alors qu'ils étaient prêts à l'emploi», explique l'entreprise de biotechnologie de Louvain-la-Neuve. «La science nous dit que toutes les 'contaminations' ne sont pas dangereuses pour les patients, mais nous croyons qu'un meilleur contrôle peut réduire non seulement le coût des réparations et de l'entretien, mais aussi les coûts associés aux problèmes de santé qu'elles peuvent causer.»

«Dans des avis récents, le Conseil supérieur néerlandais de la santé a demandé l'utilisation de solutions enzymatiques pour nettoyer les dispositifs médicaux en raison de leur efficacité accrue», déclare le professeur Philip Roelandt, gastroentérologue à l'UZ Leuven. «Bien que l'hygiène en milieu hospitalier soit un processus en plusieurs étapes, la propreté de l'équipement dans les hôpitaux est très bonne. Il n'y a certainement pas de danger pour la santé publique.»

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