Vers une reconnaissance comme salariés des médecins spécialistes en formation

Les médecins spécialistes en formation (MACS) de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont  toujours été considérés par les hôpitaux de stage comment n’ayant pas de véritable statut  car ils n’ont pas de véritable contrat de travail. Ceci a donné lieu à d’importantes dérives et  ce notamment en Province de Liège, où le salaire n’était pas garanti les 30 premiers jours en  cas de maladie : les MACS Liégeois devaient donc se référer à leur mutuelle d’emblée, avec  un retrait sur salaire dès le premier jour de travail. A priori, la situation n’est pas la même  dans d’autres provinces.  

"Le CIMACS a effectué un travail de fond pour contacter tous les acteurs concernés dont  l’INAMI, l’ONSS et l’SPF emploi afin d’éclaircir une situation difficile pour les jeunes  médecins." déclare Giovanni Briganti, Président du CIMACS.en saluant la ténacité du Dr Jean Michel Mot à Liège et de Géraldine Chartier, responsable du service juridique.

Le SPF a rendu l’avis suivant à la demande de l’INAMI : "puisque les MACS agissent  sous l’autorité de l’hôpital ou le maitre de stage qui les emploie, il existe un lien de  subordination, et donc les MACS doivent être considérés comme travailleurs salariés."  

Cette décision prise par les instances fédérales implique de grandes répercussions positives  sur les conditions de travail des jeunes médecins. À court terme, cette décision impacte d’emblée les congés maladie qui devront être  pris en charge par l’employeur les 30 premiers jours. "Ceci est un point important  affectant la majorité des MACS Liégeois."  se réjouit Jean Michel Mot.
A moyen terme, cette décision jette d’importantes bases pour les futures conditions  de travail des MACS, puisqu’ils sont désormais considérés par les instances  fédérales comme des salariés : de ce fait, toutes les obligations générales  applicables aux autres travailleurs salariés sont aussi applicables au MACS.  
"Le CIMACS ne peut que se réjouir de cet avis favorable rendu par les instances fédérales.  Notre service juridique se penche actuellement sur toutes les implications possibles de cet  avis, que nous ne manquerons pas de communiquer aux MACS belges." conclut le Dr Giovanni Briganti

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