Le Dr Patrick De Moor, médecin généraliste à Bruxelles et entrepreneur , s’adresse directement au ministre de la Santé dans une lettre ouverte au ton particulièrement ferme. Défenseur d’une médecine libérale de qualité, il y exprime son profond désaccord avec les orientations actuelles des réformes et met en garde contre leurs conséquences sur la motivation des médecins et l’accès aux soins.
Monsieur le ministre,
La Belgique peut se féliciter d’avoir l’une des meilleures médecines au monde. Nos soins de santé sont équitables, accessibles à tous dans des délais plus que raisonnables, laissant le libre choix aux patients de leurs médecins et de leurs hôpitaux, et pas plus onéreux que dans nos pays voisins. Notre médecine est libérale et de qualité, enviée par beaucoup. J’ai eu, parmi mes patients, une ministre-conseillère à la représentation permanente de la Suède à l’Union européenne à Bruxelles et un secrétaire général de la Commission européenne, qui, tous deux, étaient profondément admiratifs du fonctionnement de nos soins de santé et le citaient en exemple comme modèle à suivre au sein de l’Union européenne.
Ce sont probablement ces deux termes « médecine libérale » et « de qualité » qui vous exaspèrent puisque vous préconisez une politique basée sur un modèle communiste où tous les généralistes pratiqueraient, à la chaîne, en maisons médicales, imposées aux patients, et où les spécialistes deviendraient des fonctionnaires salariés de l’État. Quoi de plus normal pour vous que de poursuivre une idéologie politique et économique visant à l’abolition des classes sociales puisque déjà, dans votre jeunesse, vous militiez dans les rangs de la Ligue révolutionnaire des travailleurs, la section belge de la 4e Internationale trotskyste¹.
Monsieur le ministre, la médecine est un art que nous, médecins, sommes fiers de pratiquer, à condition d’être libres de l’exercer dans les règles de l’art.
Que connaissez-vous réellement du monde médical, en tant que licencié en sciences économiques ? D’où vient ce dénigrement profond que vous éprouvez à l’encontre des médecins, au point de vouloir les asservir et les réduire au silence ? Vous avez pourtant grandi au sein d’une famille de médecins.
Tout ce que vous préconisez va à l’encontre de la qualité de notre médecine actuelle. Vous choisissez bien mal votre cible pour tenter de faire des économies…
Et si vous regardiez plutôt du côté des mutuelles ? Des organismes qui, au départ, ne devaient être que de simples intermédiaires entre l’INAMI et le patient, et qui, aujourd’hui, sont devenus richissimes et totalement obsolètes. Une IA bien programmée ferait parfaitement leur boulot et ne s’enrichirait pas sur le dos des citoyens… Les mutuelles, fortes de leurs plantureux bénéfices, investissent constamment dans l’immobilier et certaines rachètent même des hôpitaux, en incitant leurs affiliés à s’y rendre pour y être mieux remboursés.
Ne sommes-nous pas face à un flagrant conflit d’intérêts ? Mutuelles secrétaires de l’INAMI / Mutuelles assureurs / Mutuelles propriétaires d’hôpitaux et de chaînes de pharmacies… Et, cerise sur le gâteau, elles sont, en plus, exemptées d’impôts. Hallucinant !
Quand on sait que leurs dirigeants gagnent autant que certains grands chefs d’entreprise et qu’ils se permettent de venir nous faire la morale au JT, en parlant « d’équité sociale », c’est écœurant !
Pourquoi les mutuelles ne participeraient-elles pas au redressement de la dette sanitaire en reversant une partie, voire la totalité, des bénéfices indûment perçus depuis des décennies ? Cette seule exigence suffirait à renflouer largement les dépenses de nos soins de santé…
Mais, étrangement, aucune personnalité politique, à part notre Premier ministre, n’ose s’aventurer sur ce terrain dangereusement glissant… Les mutuelles seraient-elles un tremplin pour nos élus ? Auriez-vous également, Monsieur le ministre, un intérêt à les conserver en l’état et à les enrichir ?
Commencez d’abord par mettre de l’ordre dans cette gigantesque arnaque sociale, sanitaire et financière que sont ces sociétés occultes, que personne ne dénonce jamais, par peur ou par intérêt, et qui ne cessent de s’enrichir sur le dos des citoyens.
Avant de vouloir venir récupérer quelques millions sur le salaire des médecins, commencez d’abord par mettre les mutuelles à contribution. Ou mieux encore, supprimez-les purement et simplement ! Nous, médecins, sommes pourtant le tout premier pilier des soins de santé. « Pas de médecins, pas de mutuelles » !
Oui, aujourd’hui, l’accès aux soins est équitable pour tous, quel que soit le niveau social des patients. Ils sont libres de prendre, ou non, des assurances complémentaires. Mais ce qui est, par contre, totalement malhonnête, c’est de vendre une assurance à ses affiliés et de leur dire, le moment venu : « surtout ne l’utilisez pas », sinon l’hôpital vous comptera des suppléments. Et devinez à qui, une fois de plus, profite le crime ? C’est un peu comme si vous réserviez une suite dans un hôtel et qu’en arrivant on vous disait : « prenez plutôt la chambre standard ». Sauf que l’assurance, comme la chambre, vous l’avez payée et donc vous y avez droit ! Tout cela fait partie d’une incroyable manipulation, jouant sur la crédulité des gens et pointant du doigt le médecin cupide qui demande un supplément. Le parfait bouc émissaire…
Une autre piste à creuser est celle des « BIM² » et « des malades de longue durée ». Revoir la façon dont vous distribuez, à tort et à travers, certains statuts BIM : « sans salaire » ne signifiant pas « sans revenu ». Et la gratuité des soins en médecine est à proscrire, sauf cas extrêmes. Elle engendre inévitablement une surconsommation et creuse encore un peu plus le déficit. Combien de patients BIM ne prennent-ils pas rendez-vous chez plusieurs spécialistes en même temps, juste parce que c’est gratuit ? Quant aux malades de longue durée, il est grand temps qu’ils soient suivis de plus près et remis au travail dès que possible… La complaisance dans ce domaine est manifeste et néfaste pour le patient. Pour beaucoup, l’inactivité entretient la maladie. Il est tout de même étonnant de constater que, depuis que les conditions du chômage se sont durcies, un certain nombre de personnes concernées sont subitement passées du statut « chômeur de longue durée » à celui de « malade de longue durée ».
Jamais, Monsieur le ministre, les médecins belges n’accepteront d’être traités comme vous le préconisez, à la façon d’un « étatisme dogmatique ». Vous allez engendrer une démotivation complète des médecins encore actifs et un désintéressement croissant pour la profession des futurs médecins.
Le résultat de votre politique sera désastreux pour nos concitoyens, avec une carence médicale qui ne cessera de s’accentuer dans les années à venir. Pourquoi faire autant d’années d’études d’une telle difficulté, pourquoi se « pourrir » la jeunesse à travailler comme un acharné pendant 9 à 15 ans, pour, in fine, se retrouver à travailler comme fonctionnaire d’État ?
Monsieur le ministre, de toute évidence, vous n’avez pas cherché à comprendre la complexité de notre profession, l’engagement de notre responsabilité dans chacune des décisions prises, nos attentes et nos souhaits pour maintenir une médecine de qualité accessible à tous. Contrairement au message que vous tentez de faire passer, les médecins ne sont pas régis que par l’appât du gain, mais essentiellement par la qualité des soins et le bien-être de leurs patients… Vous faites fausse route sur toute la ligne. Votre politique de santé est pathétique.
Monsieur le ministre, vous ne méritez pas de nous représenter !









Derniers commentaires
Etienne PONCELET
06 novembre 2025Je partage entièrement cette analyse et l'on pourrait également aller rechercher l'argent dans les syndicats et les soumettre a une transparence fiscale
Dr Poncelet
Marie MARCHAL
06 novembre 2025Tellement d 'accord ! Bravo pour ce texte si bien ecrit!
Jacques MATHIEU
05 novembre 2025Bravo, CHER confrère. J'aurais aimé coucher sur le papier votre réflexion que je partage sans réserve. Je suis vieux et je pratique toujours cette médecine que j'ai tant aimée. Je verse quelques larmes en observant cette politique-là et je vomis quelques jets en lisant la réaction de ceux que je ne veux plus appeler confrère.
Jacques MATHIEU
Martine STRAUS
05 novembre 2025Belle synthèse lumineuse. À diffuser rapidement. Bravo
Pierre-Etienne VAN ASSCHE
04 novembre 2025Il y a longtemps que les mutuelles auraient dû être supprimées et leurs très plantureux avoirs confisqués au profit de la communauté de tous les citoyens ! Quant à leur personnel, il sera utilement recasé dans les secteurs en pénurie... Le temps des errances collectivistes néo-communistes est révolu ! Les bénéfices ainsi réalisés nous permettraient de mieux équiper les hôpitaux et de mieux soigner les VRAIS malades, au lieu d'engraisser les pseudo-invalides professionnels soutenus par... leurs mutuelles respectives !
Jean-Marie LACHERON
04 novembre 2025Notre bon ministre jalouse le médecin prescripteur de soins après avoir fait un diagnostic formé après divers examens éventuels . Notre ministre ne veut plus de ce type de médecins , il veut une médecine comme en Chine communiste où les médecins libéraux ont été remplacés par des "officiers" de santé étatisés . J'ai appris à mes dépends lors d'un voyage en Chine ce que cela peut donner comme soins .
Feu le docteur Wynen se serait déjà préparé à lancer une action syndicale .
Confraternellement vôtre , docteur Vanderhoeven Philippe
Philippe VAN VLAENDEREN
04 novembre 2025Confrère, vous vivez dans la stratophère, parmis les riches qui veulent être toujours plus riches. Vous êtes aveugle de la situation d'un grand nombre de patients. Le premier paragraphe de votre lettre commence par 3 erreurs graves 1) La médecine belge n'est plus la médecine de qualité que vous prétendez. Cette médecine que j'ai connue dans les années 90 où nous soignons des personnes et pas un organe ou une maladie. A l'époque, on savait écouter son patient, ce qui prenait du temps et donc rapportait moins. Mais pour une majorité d'entre nous, l'objectif, c'était le bien être du patient et pas notre portefeuille. 2) Vous osez affirmer que l'on peut avoir une consultation dans un délai raisonnable, ce qui prouve que vous ne vivez pas la réalité. Les délais d'attente pour avoir une consultation dans certaines spécialités sont jusqu' à un an. 3) Cette médecine actuelle est loin d'être accessible à tous. On trouve de moins en moins de médecins conventionnés. 4) Ce ne sont pas les patients BIM qui engendrent une surconsommation, mais les médecins eux mêmes qui prescrivent à tord et à travers des examens biologiques, radiologiques et même des interventions non nécessaire. En conclusion, les finances de l'état sont ce qu'elles sont et il faudra bien diminuer les revenus de la médecine pour endonner à la justice et l'enseignement qui en ont bien plus besoin que nous, pour ne citer que cet exemple.
Valérie GONTHIER
04 novembre 2025????????????????????????????????
Catherine LE CLEMENT DE SAINT-MARCQ
04 novembre 2025J'ai appris beaucoup de choses concernant les mutuelles!!! Evidemment qu'il faut mettre de l'ordre dans tout cela et ne pas gâcher la valeur de notre médecine avec des politiques inappropriées. C'est à pleurer! Bravo pour la clarté de l'exposé.
Igne PARMENTIER
04 novembre 2025Entièrement d'accord !
Isabelle DELANDE
04 novembre 2025Merci à vous!
Thierry De Saint Moulin
04 novembre 2025Enfin, les choses sont dites avec franchise et lucidité. Tout le monde connait le scandale de la position de notre Ministre et l'ampleur de la mafia des mutuelles, mais peu le disent ou l'écrivent avec autant de clarté.
De grâce, que la lettre du confrère De Moor soit amplement diffusée via tous les médias, voire soutenue par un maximum de signatures !
Alexandrine DELEPAUT
04 novembre 2025Bravo Bravo Bravo !
Bruno LULLING
04 novembre 2025Malheureusement très claire et synthétique reformulation de la révolte de cet été. Merci !
François NAERT
04 novembre 2025Félicitations et bravo pour votre lettre
Je partage totalement votre analyse
Je pense que la grande majorité des confrères aussi
Il serait effectivement utile que les patients soient
informés de la réalité de cette situation
Encore merci pour votre courage
Edouard Benit
03 novembre 2025????????????????
Joëlle VAN DEN HOVE
03 novembre 2025Magnifiquement bien écrit, bravo et merci !!
Et en effet, une très large diffusion via les médias télévisés, la presse écrite "tout public" et les réseaux sociaux serait certainement plus qu'utile !
Jean-Marc Desmet
03 novembre 2025Quel texte !
On n’entend pas souvent les médecins parler avec autant de franchise, de courage et de lucidité.
Cette lettre ouverte du Dr Patrick De Moor, n'est pas une gifle élégante adressée à un système devenu sourd à ceux qui le font vivre mais un véritable "coup de boule" partant du coeur. Ah cela fait du bien Merci confrère ! Un peu de panache enfin ;-)
Catherine Vansteelandt
03 novembre 2025Lettre brillante ; il faudrait la divulguer dans les réseaux sociaux pour que nos patients en prennent connaissance et enfin comprennent l'inutilité des mutuelles et le gouffre financier engendré !
Michel ABRAMOWICZ
03 novembre 2025Bravo
Paul TOUSSAINT
03 novembre 2025Eh oui, le statut BIM est " donné " à n' importe qui. Je connais un médecin colonel pensionné ( avec une très belle pension) qui bénéficie de ce statut >> où est l' erreur ?
Veronique De Blay
03 novembre 2025Magnifique résumé de l’idéologie de notre ministre de la santé ! Et j’ai bien une petite idée face à votre étonnement entre cette idéologie et le fait que qu’il soit entouré de médecins dans sa famille …
Marie-Louise ALLEN
03 novembre 2025D'accord à 100%, sauf sur l'expression "nous représenter". Un ministre ne représente pas le domaine qui lui est confié par???, il le dirige. Ce ministre ci continue à conduire dans le mur, et il creuse même ce mur, comme les précédents, en droite ligne. Cette fois, c'est avec un argument d'économies (fin connaisseur en billet, pas de loterie, lui!) qu'il dirige notre médecine vers un modèle communiste (totalitaire?), rêve de nos gouvernements successifs.
J'ai un recul de 50 ans et peux vous dire que la ligne démarrée en sourdine à l'époque est de plus en plus explicite.
N'ayez crainte, bonnes gens, l'état s'occupe de votre bien! (lisez vos biens!)
Fabienne FORTON
03 novembre 2025Félicitations : analyse pertinente, expression claire et sans détour, et ...prévisions réalistes !
J’ai été étonnée de votre dernière phrase : pour moi, un ministre de la santé n'est pas censé « représenter » les médecins, mais plutôt organiser les soins de santé....mais c’est probablement ce que vous avez voulu dire.
Quand on lit votre lettre (qui dit ce que tout le monde pense), quand on voit agir le ministre, on finit par se poser une question basique : "AU BENEFICE DE QUI UN MINISTRE DE LA SANTÉ EST-IL CENSÉ TRAVAILLER ?"
Chat GPT donne une réponse assez claire (réponse complète ci-dessous) : un ministre de la santé doit organiser les soins au profit de tous, et ...certainement pas au dépend des médecins. En effet, il a des devoirs envers les soignants : « assurer de bonnes conditions de travail, une formation adaptée et une reconnaissance de leur rôle essentiel. En pratique, UN SYSTÈME DE SANTÉ SOLIDE DÉPEND DU BIEN-ÊTRE ET DE LA MOTIVATION DE SES PERSONNELS. »
Ainsi, Chat GPT ne fait que renforcer la lettre ouverte du Dr Patrick De Moor.
Monsieur Vandenbroucke ne semble pas avoir compris ce point essentiel de son devoir de ministre, et ne mérite donc pas d’organiser les soins de santé de notre pays.
Réponse complète de chat GPT :
« Le ministre de la Santé est censé travailler au bénéfice de l’ensemble de la population, c’est-à-dire :
1. Tous les citoyens
Sa mission première est de protéger et améliorer la santé publique, sans distinction d’âge, de revenus, de lieu d’habitation ou de situation sociale. Il doit veiller à ce que chacun ait accès à des soins de qualité, dans des conditions justes et équitables.
2. Les patients et les usagers du système de santé
Il agit pour garantir la sécurité, la qualité et la continuité des soins. Il doit faire en sorte que le système soit efficace, humain et accessible, y compris pour les plus vulnérables.
3. Les professionnels de santé
Il a aussi un rôle envers les soignants : assurer de bonnes conditions de travail, une formation adaptée et une reconnaissance de leur rôle essentiel.
En pratique, un système de santé solide dépend du bien-être et de la motivation de ses personnels.
4. La société dans son ensemble
En protégeant la santé publique (prévention, vaccination, sécurité alimentaire, environnementale…), le ministre agit pour le bien collectif.
La santé est aussi un enjeu économique et social : un pays en bonne santé est plus stable et plus productif.
En résumé :
Le ministre de la Santé travaille pour l’intérêt général, au service de la population et de la société tout entière — pas pour un groupe particulier, ni pour les intérêts privés. »
Robin Bouton
03 novembre 2025La logique d'une véritable pratique libérale serait un financement par le patient (enfin son assurance privée). De fait, 70 % des revenus de la pratique médicale proviennent de la communauté. Somme toute, accepter ce financement, revient à accepter que notre pratique ne répond pas précisément aux critères d'une activité véritablement libérale.
Jamal Akhaloui
03 novembre 2025Autant ils veulent reguler cmb un medecin gagne... pour lui trop...
Autant il reviendrait aux citoyens de décider des salaires des ministres.
20k par mois sans compter les aides au logement etc etc ils n'ont aucune notion de la réalité.
Yves Lefebvre
03 novembre 2025Excellent courrier Mr De Moor . Félicitations ! Je partage votre point de vue depuis très longtemps !Et vous l'exprimez avec tellement de précisions !Bravo!
On ne peut que souhaiter une très large diffusion , tout public et tous niveaux de pouvoirs !
Denis PITOT
03 novembre 2025Brillante analyse et enfin quelqu'un qui ose dire tout haut l'inutilité couteuse des mutuelles!
Aucune raison pour ces organismes de s'enrichir là où leur mission est simplisme: un intermédiaire entre INAMI et patient pour le remboursement
En effet, une IA suffirait probablement pour la majorité des cas simples!
Espérons que le message soit entendu par d'autres oreilles que celle de notre ministre
michel laevens
03 novembre 2025Pourquoi cette attaque insensée envers les patients BIM ou malades de longue durée? Le BIM doit indiquer l'ensemble de ses revenus (peu importe la source). Avec des délais d'attente de plusieurs mois, j'imagine mal un "BIM" profiter du système.
Francine KERSTEN
03 novembre 2025Que de vérités ... et il n'est pas nécessaire d'être médecin pour savoir que les mutuelles et les syndicats sont des arnaqueurs !!!
Catherine Gillain
03 novembre 2025Félicitations pour ces propos, tout y est expliqué avec justesse. Comment faire pour que nos réactions, adéquates, aboutissent, soient entendues par "plus haut" que Mr Vandenbrouck? Quelle(s) réaction(s) auraient un impact? Nos syndicats sont-ils assez forts et fermes?
NB: c'est peut-être précisément parce qu'issu d'une famille de médecins (inadéquate à ses yeux) que Mr VDB en a à découdre et que consulter un bon psychanalyste lui serait plus profitable que de s'acharner sur notre profession....
Marc Popijn
03 novembre 2025Totalement d'accord avec vous, cher Confrère. Ce ministre sera le fossoyeur de notre médecine de qualité. Malheureusement, ce sont les patients qui payeront les conséquences. Pour ma part, étant à la fin de ma carrière, j'arrêterai plus tôt que je ne l'avais prévu mais je ne travaillerai pas pour des honoraires indignes et sans aucune liberté. Mais je pense aux jeunes et à leurs immenses désillusions. Quel gâchis !
Michel BERTHOLET
03 novembre 2025somptueuse demonstration de l incurie de nos "gouvernants"
Cécile DEJARDIN
03 novembre 2025Merci pour cette brillante lettre.
Alexandre Sarafidis
03 novembre 2025Très bel article
Sandrine BEGUIN
03 novembre 2025Merci beaucoup !!
Olivier DELAERE
03 novembre 2025Je souscris à la virgule près.
Vincent Ryckmans
03 novembre 2025Bravo pour cet affligeant constat d'une destruction progressive d'une médecine de qualité et accessible !
Julien Lemaire
03 novembre 2025Merci Dr De Moor. Tout est dit, et brillamment de surcroît.
Yvette BOTSON
03 novembre 2025Tellement juste et évident!
Sylvie HAPPE
03 novembre 2025Totalement d accord,très bon argumentaire.
Morgan LENTINI
01 novembre 2025Belle analyse, emprunte de vérité et de courage.
Nathalie PANEPINTO
01 novembre 2025Le Ministre VDB ne s'est pas présenté aux élections. Il n'a donc pas été élu. Vooruit est allé le chercher. La Belgique est-elle encore une démocratie ? Quelle est sa légitimité ?
Nathalie PANEPINTO
01 novembre 2025Une source d'économie qui n'aurait pas d'impact sur la santé publique est en effet de supprimer toutes les mutualités étant donné que les patients pourraient tous s'assurer à la CAAMI. Tout comme les syndicats pourraient disparaître au profit de la CAPAC. Quelle est la plus-value de ces organisation à part recaser des apparachikts ?