La Biennale de l'Image Possible de Liège investit des lieux insolites

La 12e édition de la Biennale de l'Image Possible (BIP2020) de Liège se déroulera du 19 septembre au 25 octobre 2020, au sein de lieux dits insolites. Sur la septantaine de candidatures reçues, trois projets ont été retenus.

L'édition 2020 de la Biennale de l'Image Possible sortira des musées et autres lieux culturels traditionnels pour investir des endroits inhabituels, notamment l'ancien Decathlon du centre de Liège et La Menuiserie, un complexe d'anciens ateliers communaux se situant non loin de l'ex-magasin d'articles de sport, rue de l'Académie. Après l'événement, ces ateliers seront rénovés pour accueillir un centre d'entreprises dédié aux transitions environnement ales et économiques via la coopérative Novacitis. La Menuiserie sera le lieu principal des ateliers dédiés au public. Les habitants du quartier Sainte-Marguerite tout proche seront, par exemple, invités à prendre part à un projet participatif.

La Biennale de l'Image Possible explore tous les possibles à travers la photographie, la vidéo et les arts visuels. L'édition 2020 se veut un écho des manifestations, contestations et revendications en tout genre qui ont émergé au cours des derniers mois (gilets jaunes, climat, montée des populismes...) afin de questionner le rôle des artistes, ainsi que l'impact de la création artistique sur la réalité. Sur la septantaine de candidatures reçues, trois projets ont été retenus. L'un porte sur les réseaux sociaux, l'autre vise à redonner au citoyen la capacité d'agir face au discours de la finance et du capitalisme, tandis que le troisième interroge nos soci&eacute ;tés contemporaines à travers les sept péchés capitaux.

"Les propositions retenues font appel à de nombreux artistes de tous horizons et origines, élargissent l'interrogation de départ et promettent de belles et surprenantes découvertes", soulignent les organisateurs de la BIP2020.

L'autre particularité de cette édition 2020 est d'adapter la politique tarifaire au contexte économique induit par la crise sanitaire. "La crise du Covid-19 a touché des catégories de personnes très diverses et en a épargné d'autres", indique l'organisation. Il est ainsi proposé au public, à la place des traditionnels tarif réduit et tarif plein, de contribuer selon ses moyens actuels. Trois tarifs ont ainsi été définis: 5 euros signifiant "j'accepte un coup de main", 10 euros et 15 euros, considérés comme tarifs de base, signifiant "je donne un coup de main".

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