Des médecins soudanais accusent les forces de sécurité d'attaquer des hôpitaux

Un groupe de médecins soudanais a accusé mardi les forces de sécurité au Soudan d'avoir mené des attaques contre des hôpitaux et du personnel médical dans ce pays. Des femmes ont été particulièrement prises pour cibles, selon l'Union des médecins soudanais.

Le même groupe a affirmé que des femmes avaient été violées près du quartier général de l'armée à Khartoum, au cours d'une conférence de presse au Collège royal de médecine à Londres (Royal College of Pathologists).

«Ils attaquent depuis très longtemps les hôpitaux, depuis qu'ils sont au pouvoir, dans différentes régions du Soudan, notamment au Darfour, dans les monts Nouba et l'Etat du Nil bleu», a affirmé Hussam Almujammer, membre de l'Union des médecins soudanais.

«Des hôpitaux ont été systématiquement attaqués et le personnel médical sauvagement battu au Soudan», a-t-il ajouté sans donner de détails.

Selon Hashim Mukhtar, des femmes ont été particulièrement prises pour cibles dans les affrontements entre manifestants et l'armée au pouvoir. Un certain nombre de femmes «ont été violées dans un des quartiers proches du quartier-général du Conseil militaire», a-t-il affirmé sans donner de dates ni de détails sur ces agressions.

«Cette situation ne peut pas durer. Nous voulons une pression ou des actions au niveau de la communauté internationale (..) pour faire cesser ce qui se passe au Soudan», a-t-il lancé.

Ces accusations interviennent au moment où le mouvement de contestation au Soudan a appelé à poursuivre la mobilisation, et au lendemain de la dispersion sanglante d'un sit-in de manifestants à Khartoum.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.