En raison d'une forte affluence aux centres de distribution des tests salivaires, le CHU de Liège a décidé de suspendre le recours à ce procédé de dépistage du Covid-19, a indiqué vendredi le porte-parole du CHU de Liège.
Le week-end dernier, le CHU de Liège annonçait avoir réorganisé sa façon de procéder au niveau du dépistage du coronavirus en ouvrant dès lundi, en plus du dépist-car au Sart-Tilman, huit sites de distribution de tests salivaires. Il s'agit des tests développés par l'Université de Liège et que celle-ci met à disposition de sa communauté (environ 25.000 étudiants et 5.000 membres du personnel).
Pour le CHU, il s'agissait ainsi de dédier le dépist-car au Sart-Tilman exclusivement aux personnes symptomatiques ainsi qu'aux patients en pré-opération et pré-hospitalisation au CHU. Là-bas, ce sont des prélèvements nasopharyngés (test PCR) qui sont réalisés.
Mais face à l'affluence des demandes sur ces sites, le CHU a stoppé ce vendredi midi la distribution de tests salivaires. "Nous conservons les tests dont nous disposons pour nos patients et notre personnel asymptomatique", précise-t-on au CHU de Liège, où l'on ajoute que ces tests seront à nouveau distribués lorsqu'ils seront pris en charge par l'INAMI.
En effet, sachant que le coût d'un test salivaire est estimé à 15 euros et que ce sont environ 1.000 tests qui étaient distribués par jour, le coût à supporter pour le CHU de Liège devenait trop important. Des demandes en vue d'une prise en charge par l'INAMI ont apparemment été adressées à plusieurs reprises au gouvernement.
De plus, le personnel qui était affecté à la distribution de ces tests salivaires était confronté à une certaine agressivité de la part des personnes qui s'y présentaient. "En cause les nombreux besoins (sports, voyages, écoles...) qui ne peuvent plus être rencontrés".