Les problèmes de santé mentale comme le burn-out, la dépression, l'anxiété ou encore les troubles alimentaires sont fréquents chez les perfectionnistes, et cela tient à la manière avec laquelle ils gèrent leurs émotions en cas d'échec. A l'heure où des études démontrent une augmentation significative du perfectonnisme chez les étudiants, l'UCLouvain a mené des recherches pour mieux comprendre ces mécanismes dans le cadre de ses consultations psychologiques spécialisées (CPS), qui ont aujourd'hui vingt ans. Un programme pour aider les perfectionnistes a été développé.
Chercheuse à l'Institut de recherche en sciences psychol ogiques de l'UCLouvain, Céline Douillez indique que si le perfectionnisme peut être associé à une série de bénéfices en matière de réussite (académique notamment), il peut s'acompagner de conséquences psychologiques importantes: troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles alimentaires et insatisfaction corporelle, burn-out, idées suicidaires, syndrôme de fatigue chronique...
Il apparait des recherches menées à l'UCLouvain que ce n'est pas la poursuite d'exigences élevées qui semble problématique, mais plutôt la manière dont les émotions sont gérées par les perfectionnistes en cas d'échec. Céline Douillez a en effet démontré que les perfectionnistes réagissent avec des émotions négatives plus intenses aux situations d'échec, et ont recours à des stratégies de régulation des émotions plus dysfonctionnelles.
Les perfectionnistes ont en effet tendance à beaucoup plus "ruminer" leurs échecs passés et à plus se préoccuper du risque d'échecs dans le futur. Ils ont aussi tendance à considérer que leur valeur personnelle dépend de leur capacité à atteindre les exigences qu'ils se sont fixées.
"Le piège dans lequel sont pris les perfectionnistes les amènent à porusuivre la perfection non plus par choix mais par obligation en vue d'éviter l'échec auxquels ils ne sont pas en capacité de faire face", concluent les chercheurs de l'UCLouvain. Ayant compris ce mécanisme, ils ont développé un programme qui aide les patients à poursuivre leurs buts par choix et pas par peur, à accepter l'échec et à se désengager des ruminations négatives.
Partout le perfectionnisme est un f risque de burn out. Et la concurrence rude qui règne au sein des études de médecine, qui existait déjà avt l’examen d’entré mais que celui ci n’a certainement pas arrangé, tend à accentuer encore plus ce trait de caractère.
— depuydt caroline (@DepuydtCaroline) 16 février 2019
Quid de la pression qu’impose l’examen d’entrée du coup ? Des études Américaines montrent ses ravages. En plus d’être incapable de sélectionner les futurs meilleurs médecins...
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) 16 février 2019
C’est effectivement un problème plus large que ce qu’on ne pense. Les ´valeurs’ de notre société qui renforcent la compétition, la performance, et le paraître me semble être des vecteurs importants à ce type de troubles.
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) 16 février 2019
Il existe aussi des perfectionnismes non obsessionnels (heureusement) qui conduisent à une excellente pratique non sujette à pathologie. Tiens c’est quoi l’inverse de perfectionniste??
— Roland Vaesen (@vaesen_roland) 16 février 2019
Désinvolte
— Florence Hut (@florehut) 17 février 2019
Je m’en foutiste ? laxiste ? Cool(iste) ?
— depuydt caroline (@DepuydtCaroline) 16 février 2019
Mais encore? Négligent?
— Roland Vaesen (@vaesen_roland) 16 février 2019