Quelles sont les dernières statistiques de décrochage chez les médecins spécialistes en formation? A la Chambre, la députée N-VA, Frieda Gijbels a interpellé Maggie De Block, ministre de la santé, sur cette question. La ministre a fait le point: «Il s'agit d'un extrait du cadastre jusqu'au 12 décembre 2019 sur l'évolution du nombre de cessations volontaires de stages de spécialisation en médecine hospitalière. Sans la médecine générale et les spécialités non curatives, comme les médecins du travail. On voit que les chiffres ne sont pas trop mauvais. Nous notons que pour les stages qui ont débuté en 2018, neuf stagiaires ont jusqu'à présent arrêté leur stage, ce qui correspond à 0,6% du nombre de stages commencés en 2018.»
Le rôle des Communautés
La ministre a rappelé que les Communautés sont autorisées à approuver et à valider les plans de stage des médecins spécialistes en formation. «Les données sont partagées entre le niveau fédéral et les états fédéraux dans le cadre d'une demande conjointe pour les professionnels de la santé agréés du registre foncier. Le cadastre est complété par les différents partenaires en fonction de leurs compétences et est géré au niveau fédéral dans le cadre du protocole d'accord du 19 octobre 2015.»
Une évolution du Livre vert
Cet arrangement s'applique de 2016 à 2018 inclus pour les stages dans les hôpitaux généraux. À partir de 2019, le régime s'applique également aux stages dans les hôpitaux universitaires. «Je note que le budget de formation des médecins spécialistes a plus que doublé depuis la publication du Livre vert. Pour la poursuite de la réalisation du Livre vert, des travaux sont en cours sur de nouveaux concepts concernant l'évaluation de la qualité des stages. Cela nécessitera probablement une nouvelle législation» a-t-elle encore précisé.
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