Si la situation sanitaire est "stabilisée" dans les maisons de repos, leurs finances sont aujourd'hui dans le rouge, indique Vincent Frédéricq, président de la fédération des maisons de repos (Femarbel), dans les colonnes de La Dernière Heure lundi.
L'ensemble du personnel et des résidents a pu être testé: 3% du personnel et 4% des résidents ont été déclarés positifs. "C'est moins que ce qu'on avait redouté", souligne M. Frédéricq.
La situation financière des établissements est toutefois "difficile". "Le décès d'un résident implique une perte nette de 100 euros par jour pour la MRS. Pour être à l'équilibre, il faudrait une remontée rapide du taux d'occupation mais les nouveaux résidents ne vont pas se précipiter. L'image du secteur a été sévèrement affectée par la crise. Les conséquences en termes de rentrées financières devraient durer jusqu'au mois de décembre", note le président de la fédéraion qui demande des mesures de soutien.
"Les risques de faillites sont bien réels. On espère évidemment ne pas devoir en arriver là, mais des licenciements ne sont pas impossibles, prévient-il encore.