Ayant appris que la maintenance de la plateforme de l'Inami, PARIS,  était remise en question, la coopérative de soignants Medispring a  décidé de mettre gratuitement à disposition de tous les médecins une partie de son Dossier Médical Informatisé (DMI) pour leur permettre de facturer et de prescrire en  ligne, où qu’ils soient et sur n’importe quel appareil.  

Pour rappel, Medispring est une coopérative de soignants fondée en 2018. Des  centaines de généralistes s’étaient en effet associés pour créer leur propre logiciel de  Dossier Médical Informatisé (DMI) suite à l’énième rachat de leur outil de travail par  une grande société du secteur.  

Medispring est aujourd’hui utilisé par plus de 2.300  généralistes, mais aussi des centaines de spécialistes, kinésithérapeutes et autres  infirmiers.  

 Pour David Frenay, l’administrateur délégué de  Medispring « Des valeurs clés de notre coopérative sont la solidarité, la bienveillance et la  coopération tout en restant avant-gardistes. L’INAMI mettait jusqu’à présent à  disposition des médecins la plateforme PARIS. Lorsque nous avons appris que sa  maintenance était remise en question et que de plus, il était à l’ordre du jour du Ministre  de rendre la facturation électronique obligatoire pour tous les médecins, nous avons pris  action sur base de nos valeurs. Nous avons décidé de faciliter d’accès ces outils de base  à présent incontournables pour tous les soignants belges ».  

FreeMedispring  

Medispring mettra donc à partir de cette semaine son outil gratuit éponyme  « FreeMedispring » à disposition de tout soignant ayant besoin de prescrire ou de facturer électroniquement. Evidemment, Medispring rappelle que cet outil est un  échantillon du produit complet homologué, mais assure que son usage ne nécessite  pas de devenir client chez eux.  

L’outil gratuit est disponible dès à présent sur free.medispring.be pour tous les  généralistes ou spécialistes qui le désirent. Les kinésithérapeutes pourront également  y facturer en ligne, mais il est à noter qu’ils devront patienter quelques mois encore  pour pouvoir profiter des attestations électroniques au même titre que les généralistes  et les spécialistes.