Le futur grand hôpital, un argument de plus pour une faculté de médecine complète à Mons

La constitution du pôle hospitalier Helora a pour objectif la construction de cinq nouveaux hôpitaux à l'horizon 2030, notamment dans les régions de Mons, de Nivelles et du Centre, pour réunir la majeure partie des activités des huit sites actuels. Un nouvel hôpital, regroupant les services des hôpitaux montois Ambroise Paré et Saint-Joseph, serait essentiel pour une future faculté complète de médecine au sein de l'Université de Mons, selon le bourgmestre de Mons, Nicolas Martin (PS).

"La volonté affichée par notre université, qui bénéficie d'une croissance extraordinaire, et son recteur Philippe Dubois d'accueillir une faculté complète de médecine viendrait naturellement conforter de manière déterminante le grand projet hospitalier Helora. Toutes les forces vives de la région partagent cette volonté", a indiqué le bourgmestre lundi.

La faculté de médecine et de pharmacie de l'Université de Mons a été créée en 1973. Si les filières d'études en pharmacie et en sciences biomédicales sont aujourd'hui complètes (bachelier et master), la filière médecine est toujours limitée au bachelier. La faculté est aujourd'hui la 3e en importance de l'UMons avec 1.300 étudiants, sur les 11.000 que compte l'université.

Les deux hôpitaux montois, Ambroise Paré et Saint-Joseph, devraient fusionner dans le cadre du nouveau réseau hospitalier Helora et regrouper toutes leurs activités au sein d'un nouvel hôpital de 850 lits et places qui sera implanté, à l'horizon 2030, sur le "site Wilson", à proximité de la N51 et de l'autoroute E42. Le site envisagé compte actuellement une dizaine de commerces qui devraient être relocalisés.

"L'avantage de la nouvelle formule hospitalière et de la taille plus importante du futur hôpital est, notamment, d'obtenir plus facilement les agréments lourds, des équipements et des spécialistes de pointes de pointe", a souligné Nicolas Martin. "Le site, qui nécessitera plusieurs centaines de millions d'euros d'investissement, comprendra quelque 2.000 travailleurs et proposera 850 lits et places de consultations et hôpitaux de jour. Il sera aussi très important pour le redéploiement de Jemappes, une des communes montoises qui a beaucoup souffert économiquement."

Après la fusion dans la nouvelle structure, le site d'Ambroise Paré devrait garder une vocation médicale en accueillant notamment un grand pôle de consultations et d'hôpitaux de jour. L'hôpital Saint-Joseph, historiquement implanté dans le tissu urbain du centre de Mons, devrait faire quant à lui l'objet d'une reconversion dont les perspectives n'ont pas encore été évoquées.

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