Les modalités du futur concours en médecine et dentisterie adoptées en deuxième lecture

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a adopté en deuxième lecture, mercredi, l'avant-projet de décret relatif à l'instauration d'un concours d'entrée pour les filières de médecine et de dentisterie à partir de l'année académique 2023-2024.

Cet accord prévoit notamment d'offrir la garantie à tous les étudiants, déjà dans le cursus, de disposer d'un numéro INAMI ainsi qu'une objectivation des besoins en médecins sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec un quota revu à la hausse pour les étudiants qui sortiront en 2028, de 505 à 744 numéros INAMI.

Comme prévu, le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août qui précède l'année académique concernée afin de permettre aux étudiants de se préparer efficacement durant l'été mais aussi de donner le temps aux candidats qui seraient non retenus de se réorienter avant la rentrée académique.

Les grands principes de l'examen actuel sont par ailleurs conservés, les 8 matières sur lesquelles portera le concours restant les mêmes que celles de l'examen d'entrée actuellement en place. 

Par contre, il n'y aura plus lieu de fixer une note minimale de réussite, ni d'exiger une note minimale pour chacun des groupes de quatre matières (sciences exactes d'un côté, sciences humaines de l'autre). Les candidats, qui devront, comme c'est déjà le cas actuellement, choisir au moment de leur inscription au concours l'université où ils entameront leurs cursus, seront classés dans l'ordre des notes obtenues. Le classement des candidats, à l'issue du concours en vue de leur sélection, se fera en deux filières séparées : médecine d'un côté et dentisterie de l'autre.

En ce qui concerne les non-résidents, le gouvernement envisage une réduction de leur nombre maximal de 30% à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante à la population et de limiter le risque de pénurie lié à des praticiens qui quittent le territoire au terme de leurs études et ne contribuent donc pas au renouvellement de la force de travail.

"La mise en place d'un concours d'entrée est un élément de l'accord conclu entre le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le gouvernement fédéral. Celui-ci donnera aux étudiants qui le réussissent la certitude de pouvoir exercer leur métier et de bénéficier d'une formation de qualité. Il offrira également la garantie pour la population de disposer d'une offre médicale correspondante aux besoins de terrain", a commenté la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny. "La décision que nous avons prise ce mercredi démontre que nous sommes au rendez-vous de nos engagements", a-t-elle conclu.

Lire aussi: Près de 4500 candidat(e)s passent l'examen d'entrée en médecine

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.