Conditions de travail des médecins assistants : « La ministre Glatigny peut faire bouger les lignes » (CIMACS)

Le Comité Inter-universitaire des médecins assistants candidats spécialistes (Cimacs) et la ministre des hôpitaux universitaires et de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny se sont rencontré jeudi. Le Cimacs a pris acte de l’engagement de la ministre d’avancer sur ce dossier pour avoir, à terme, de meilleures conditions de travail dans les hôpitaux universitaires 

A la suite des problèmes de stages de certains étudiants à l’étranger relayé en décembre par Le Spécialiste, le Comité Inter-universitaire des médecins assistants candidats spécialistes (Cimacs) et la ministre des hôpitaux universitaires et de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny, avaient eu un premier contact. Ils avaient convenu de se revoir pour aborder d’autres dossiers chauds pour les médecins assistants candidats spécialistes.

Par l’entremise de son président Giovanni Briganti, cette rencontre avec la Ministre a eu lieu, hier jeudi, pour évoquer notamment le dossier des conditions de travail des médecins assistants. «  Elle est bien consciente du problème et on la sent concernée. Elle a été à notre écoute et nous lui avons transmis toutes les données. Elle s’est engagée à nous aider à avoir de meilleures conditions de travail dans les hôpitaux universitaires et de sensibiliser tous les acteurs hospitaliers et politiques au travers de la conférence interministérielle santé. Le CIMACS se tient à disposition du cabinet pour faire avancer le dossier » explique Giovanni Briganti.

Être à l’écoute

Pour lui, elle peut agir réellement dans ce dossier : « Comme ministre des hôpitaux universitaire, elle a autant de pouvoir que la ministre fédérale de la santé, Maggie de Block. Elle peut vraiment faire bouger les lignes. »

D’autres dossiers comme le bachelier en soins de santé et l’évolution de l’enseignement notamment avec une meilleure intégration des nouvelles technologies de la santé ont été abordés : « Il faudrait des cours organisés en la matière. Elle est sensible à la question. On était sur la même longueur d’onde. »

Il reste à présent à la ministre libéral de poursuivre son chemin... que cela soit aussi pour le numerus clausus ou la question des sous-quotas : « Il s’agit d’une ministre pragmatique et qui connait ses dossiers et j’espère qu’à terme nous pourrons avancer sur d’autres aspects concrets. »

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