Médicaments: obligation de notifier l’indisponibilité passagère

L’industrie pharmaceutique sera désormais tenue de signifier à l’Agence fédérale des médicaments toute indisponibilité d’un produit dépassant les deux semaines. De quoi anticiper le risque de rupture d’approvisionnement et prévenir les prestataires quant aux alternatives thérapeutiques.

Jusqu’à présent, les fabricants de médicaments devaient uniquement notifier les indisponibilités définitives. Mais Maggie De Block souhaitait, dit-elle, «pouvoir disposer à tout moment d’un aperçu des médicaments indisponibles», même s’il s’agit d’une situation qui n’est pas destinée à s’éterniser.

C’est pourquoi les fabricants seront bientôt obligés de signaler tous les médicaments étant indisponibles pendant deux semaines ou plus à l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (l’afmps), et ce, dans un délai de sept jours à compter du début de l’indisponibilité.

D’après la ministre, l’afmps «obtient ainsi un instrument supplémentaire qui lui permettra d’anticiper des problèmes éventuels sur le terrain. Lorsqu’un médicament risque d’être épuisé, l’afmps peut alors informer les prestataires de soins quant aux alternatives thérapeutiques disponibles avant que cette indisponibilité ne soit effective. L’afmps pourra également publier ces informations sur son site web.»

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.