Un test VIH pour les suspects de viol

Les suspects de viol peuvent être contraints à subir un test au VIH et à l'hépatite C, comme le prévoit un arrêté royal du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) entré en vigueur le 31 mai. «Il est important pour la victime de pouvoir lever l'incertitude autour d'une infection», selon le ministre. L'information est révélée vendredi par Het Laatste Nieuws.

Quelque 4.157 dossiers sur des viols ou tentatives de viol ont atterri sur les bureaux des parquets l'an dernier. Parce qu'elles peuvent courir le risque d'une infection à des maladies sexuellement transmissibles comme le VIH ou l'hépatite C, de nombreuses victimes prennent des médicaments préventifs. Des traitements lourds et coûteux.

Depuis peu, les procureurs peuvent demander aux suspects d'effectuer un test sanguin si les indices de culpabilité sont suffisants. Ils ne peuvent néanmoins pas le faire sur demande des victimes. Le suspect peut refuser, mais la justice peut le contraindre à prélever un échantillon de salive, qui peut permettre de détecter le virus du Sida, mais pas l'hépatite C.

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